Vieux-Vy-sur-Couesnon est une commune du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se trouve en Pays Rennais dans le Pays de Rennes. Elle se situe à 34 km au nord de la ville de Rennes.
Mise à jour le 1/11/2022.
Des informations sur Vieux-Vy-sur-Couesnon
Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Rennes
Canton : Val-Couesnon
Intercommunalité : CC du Val d’Ille-Aubigné
Pays historique : Le Pays Rennais
Pays traditionnel : Le Pays de Rennes
Gentilé : Vieuxviciens, Vieuxviciennes
Population : 1 245 hab. (2019)
Densité : 58 hab./km²
Superficie : 21,56 km²
Adresse de la mairie : 12 rue Zacharie Roussin, 35490 Vieux-Vy-sur-Couesnon
Site internet : www.vieux-vy-sur-couesnon.fr
Communes limitrophes : Romazy – Chauvigné – Saint-Cristophe-de-Valains – Saint-Ouen-des-Alleux – Mézières-sur-Couesnon – Gahard – Sens-de-Bretagne
Quelques cartes
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Toponymie de Vieux-Vy-sur-Couesnon
L’origine du nom vient du latin vetus vicus, « vieux bourg ».
En breton, la commune se nomme Henwig-ar-C’houenon.
Histoire de la commune de Vieux-Vy-sur-Couesnon
Dès la protohistoire, le territoire présente des traces d’implantation pouvant s’expliquer par sa situation, sur le Couesnon et au passage de gués. Les vestiges d’un retranchement consolidé dans le hameau d’Orange témoignent d’une occupation organisée dans le temps et dans l’espace. Ce site est réinvesti par les Romains qui édifient un camp.
Au Moyen Âge, l’implantation se fait autour de l’église, mais elle ne se consolide qu’après les ravages causés par les razzias normandes au IXe et Xe siècles. Les habitants doivent se battre pour défendre leurs droits et leur identité face à l’abbaye de Gahard dont ils dépendent et obtiennent le statut de « paroisse civile », la première de Bretagne, à la suite d’un contrat signé en 1040. Rattachée par le découpage administratif à l’autorité des seigneurs d’Orange, vassaux des ducs de Fougères, la commune dépend de Rennes pour les questions religieuses. Deux métropoles influencent son développement.
Vieux-Vy-sur-Couesnon est également tiraillé entre deux royaumes au XVe siècle lorsque se déroule la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (1488) visant à réunifier Bretagne et France. Du site d’Orange, renforcé pour la circonstance, le duc d’Orléans et ses généraux se sont préparés à l’attaque, forts de leurs 7 000 hommes.
L’activité économique prend son essor grâce aux moulins et à la fabrication du papier, puis avec l’exploitation de la mine de La Touche, à Brais. Des exilés espagnols sont accueillis par les habitants pendant la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu’un camp de jeunesse rassemblant des enfants menacés.