La Chapelle-Chaussée est une commune du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se trouve en Pays de Saint-Malo dans le Pays de Rennes. Elle se situe à 26 km au nord-ouest de la ville de Rennes.

Mise à jour le 24/01/2024.

■ Des informations sur La Chapelle-Chaussée

Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Rennes
Canton : Montauban-de-Bretagne
Intercommunalité : Rennes Métropole

Pays historique
: Le Pays de Saint-Malo
Pays traditionnel : Le Pays de Rennes

Gentilé : Chapellois, Chapelloises
Population : 1 302 hab. (2020)
Densité : 88 hab./km²
Superficie : 14,76 km²

Adresse de la mairie : Place de la Mairie – 35630 La Chapelle-Chaussée
Position : 48.270961 , -1.853378
Altitude : 125 m.
Site internet : www.lachapellechaussee.com

Communes limitrophes : CardrocLes IffsSaint-Brieuc-des-Iffs – Saint-Symphorien – Saint-GondranLangouetLanganMiniac-sous-Bécherel

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette de l''Ile-et-Vilaine
Vignette des cantons d'Ile-et-Vilaine
Vignette Pays de Saint-Malo.

■ Toponymie de La Chapelle-Chaussée

L’origine du nom vient d’une chapelle construite sur la chaussée romaine Rennes-Dinan.
En breton, la commune se nomme Chapel-ar-Galc’hed.

■ Histoire de la commune de La Chapelle-Chaussée

Peuplé environ 2 000 ans avant notre ère, touché par le christianisme à partir du IIe siècle après J.C., La Chapelle-Chaussée dépend de la paroisse de Tinténiac, elle-même constitué au début du VIIe siècle, puis est érigée en paroisse en 1243 et appartient à l’abbaye Saint-Georges de Rennes.
En 1202, le village apparaît sous le nom de Capella de Calceia puis, en 1220 et 1442, sous celui de Capella Calciata. Au Moyen Âge s’élevait un château fort, chef-lieu d’une seigneurie que possédait, à la fin du XIe siècle, Anette de Dinan, femme de Philippe Du Quelennec. Vers la fin du XVe siècle, le seigneur de Beaufort hérite d’une partie des fiefs du Châtellier qu’il transmet à sa fille Michelle de Châteaubriant, femme de Michel Ferron, seigneur de La Marre.
Plusieurs familles, de Boisorçant (1541), de Talhouet-de-Kervéon, Le Gonidec seigneurs des Aulnais, Le Mintier seigneur de Carmminé, se succèdent jusqu’en 1695, date à laquelle la terre et la seigneurie du Châtellier sont acquises par Jacques-Renaud de La Bourdonnaye, seigneur de Blossac.
La famille de Blossac possédait encore cette châtellenie en 1789. Elle avait droit de haute justice et se composait de fiefs s’étendant sur La Chapelle-Chaussée et sur six autres paroisses. Cette juridiction relevait directement du roi et s’exerçait à Hédé. La châtellenie du Châtellier donnait à son possesseur droit à un enfeu, à un banc et ses armoiries pendues au chanceau de l’église de La Chapelle-Chaussée. Outre la métairie et le moulin à eau du Châtelier, le domaine comprenait la forêt de Nidecor, une motte de terre appelée le Château de Maugis – démoli au XVIIe siècle – et le manoir de Lalleu, où l’on peut encore voir les traces des anciens fossés qui l’entouraient.
Commune rurale comptant plusieurs manoirs, de très nombreuses fermes, une population atteignant jusqu’à 1 500 âmes au XIXe siècle, son bourg bien situé sur une route à grande circulation a connu une importante activité artisanale et commerciale, et un marché au beurre renommé jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Après un fléchissement démographique marqué, elle retrouve à la fin du XXe siècle une nouvelle vitalité.

Vue générale du bourg de La Chapelle-Chaussée au début des années 1900.
Vue générale du bourg de La Chapelle-Chaussée au début des années 1900.

■ Situation géographique

La position de la commune de La Chapelle-Chaussée. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

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