La Gacilly est une commune nouvelle du département du Morbihan. Elle se trouve en Pays Vannetais. Crée le 1er janvier 2017, elle regroupe les anciennes communes de La Chapelle-Gaceline, Glénac et La Gacilly.
Mise à jour le 01/08/2024.
■ Des informations sur La Gacilly
Département : Morbihan
Arrondissement : Vannes
Canton : Guer
Intercommunalité : De l’Oust à Brocéliande Communauté
Pays historique : Le Vannetais
Pays traditionnel : Le Pays de Redon
Gentilé : Gaciliens, Gaciliennes
Population : 3 993 hab. (2021)
Densité : 105 hab./km²
Superficie : 37,97 km²
Adresse de la mairie : 4 rue de l’Hôtel de ville, 56200 La Gacilly
Position : 47.766516 , -2.134565
Altitude : 12 m.
Site internet : www.la-gacilly.fr
■ Communes limitrophes :
Carentoir – Sixt-sur-Aff – Cournon – Bains-sur-Oust – Saint-Vincent-sur-Oust – Peillac – Les Fougerêts – Saint-Nicolas-du-Tertre
■ Quelques cartes :
■ Toponymie de Glénac
Ce nom paraît être une formation gauloise où l’on peut reconnaître le celtique glanno, « rive », suivi du suffixe –akon.
En breton, la commune se nomme Glenneg.
■ Toponymie de La Chapelle-Gaceline
L’origine du nom vient de chapelle, lieu de culte rural qui n’est pas le siège d’une paroisse. Cette ancienne trève de Carentoir doit sans doute la deuxième partie de son nom à une femme du nom, attesté dans le Cartulaire de Redon, de Uuacelina.
En breton, la commune se nomme Ar Chapel-Wagelin.
■ Toponymie de La Gacilly
L’origine du nom est une formation romane du bas Moyen Âge, vraisemblablement Gacelia, « le domaine du nommé Gacel ».
En breton, la commune se nomme Gazilieg.
■ Histoire de la commune de Glénac
Aucun vestige d’une occupation préhistorique ni du passage des Romains ne marque le site de Glénac. Reste le récit du combat, en 590, entre Francs et Bretons qui s’affrontent dans les marais qui entourent aujourd’hui Glénac. Waroch, comte de Vannes, est à la tête de l’armée bretonne. Du côté des Francs, les deux chefs Beppolen es Ebrakher ne s’entendent pas sur la tactique à adopter. Au terme de trois jours de combat, les troupes de Beppolen sont encerclées et anéanties. Ebrakher, quant à lui, marche sur Vannes avec la plus grande partie de ses hommes.
Au Moyen Âge, plusieurs seigneuries se constituent sur le territoire, dont la plus puissante est celle de Sourdéac. Glénac n’est qu’un village de pêcheurs, mais la famille de Rieux, qui acquiert le domaine de Sourdéac vers 1550, perçoit des taxes importantes. René, le plus célèbre des Rieux-Sourdéac, fidèle d’Henri IV, s’illustre dans plusieurs combats contre les troupes de Mercœur. La petite paroisse de Glénac est unie à celle de Cournon, et est une simple trève. Glénac est érigé en commune en 1790, puis est de nouveau paroisse en 1802.
■ Histoire de la commune de La Chapelle-Gaceline
Aucun vestiges des périodes celtes ou romaines ne marque le petit territoire de La Chapelle-Gaceline qui, pendant de longs siècles, dépend de la paroisse de Carentoir. La petite trève possède quelques seigneuries. Parmi elles, celle du Boshet qui a droit de haute, moyenne et basse justice et dont la famille compte de grands personnages comme l’évâue Guy Du Boshet, ou le président au parlement de Bretagne Pierre Du Boshet.
En 1790, La Chapelle-Gaceline ne subit aucune modification et conserve son statut de simple trève. Elle connaît les combats de la chouannerie et Louis Briand, son curé, refuse le serment à la Constitution civile du clergé. Arrêté, il restera un an à l’île de Ré. En 1844, La Chapelle-Gaceline est promue paroisse. Elle deviendra commune en 1874.
■ Histoire de la commune La Gacilly
Les mégalithes épars dur le site permettent de dater la première occupation humaine à l’époque néolithique. La présence des vestiges d’un camp romain à Sigré et d’une motte féodale au Charelier indique une continuité d’occupation. L’origine de la ville remonte au Moyen Âge lorsque des paysans, venus chercher la protection du seigneur local, se regroupent peu à peu autour du château féodal dressé à l’emplacement d’une motte castrale.
En 1160, le château appartient à Olivier de Montfort, frère de Guillaume. Les seigneurs se succèdent, dont Jean de Montauban. Olivier de Montauban établit le premier pont sur l’Aff en 1320. Au XVe siècle, le château appartient à Françoise d’Amboise, épouse de Pierre de Bretagne. La ville prospère, avec son marché hebdomadaire et ses cinq foire annuelles. L’accroissement de la population rend nécessaire l’agrandissement de l’église trèviale. Mais La Gacilly reste soumis à la paroisse de Carentoir.
En 1790, il est érigé en commune et reçoit le titre de chef-lieu de canton. En 1802, il reçoit enfin le titre de paroisse, un an après avoir perde celui de chef-lieu de canton. Un titre qu’il s’applique à récupérer auprès du roi Louis-Philippe. Ce statut enfin retrouvé, la commune s’empresse de bâtir un hôtel de ville, une vaste place et une nouvelle église.
■ Situation géographique
La position de la commune de La Gacilly. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Blason de la commune de La Gacilly
Description
Écartelé : au 1er d’or semé de fleurs de lys d’azur, au franc-canton de gueules, au 2d vairé d’azur et d’or à deux tires, au 3e palé d’or et de gueules, au 4e, d’azur à dix besants d’or ordonnés 4, 3, 2 et 1.
Source : wikipedia.org