Lamballe-Armor est une commune des Côtes d’Armor. Elle se trouve en Pays de Saint-Brieuc dans le Penthièvre. Elle se situe à à 22 km à l’est de Saint-Brieuc. Lamballe-Armor est une commune nouvelle issue de la fusion de Lamballe est des commune limitrophes.

Mise à jour le 21/12/2023.

■ Des informations sur Lamballe-Armor

Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Saint-Brieuc
Canton : Lamballe
Intercommunalité : CC Lamballe Terre et Mer

Pays historique
: Le Pays de Saint-Brieuc
Pays traditionnel : Le Penthièvre

Gentilé : Lamballais, Lamballaises
Population : 16 688 hab. (2020)
Densité : 128 hab./km²
Superficie : 130,65 km²

Adresse de la mairie : 5 rue Simone Veil, 22400 Lamballe
Position : 48.468703 , -2.517141
Altitude : 55 m.
Site internet : www.lamballe-armor.bzh

Communes limitrophes : Pléneuf-Val-AndréSaint-AlbanHénansalQuintenicPlédéliacSaint-RieulNoyalPlestanLa MalhoureSaint-TrimoëlLandéhenBréhandQuessoyPommeretCoëtmieuxAndelHillion

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette Côtes d'Armor
Vignette cantons des Côtes d'Armor
Vignette Pays de Saint-Brieuc.

■ Toponymie de Lamballe

L’origine du nom vient du breton lan, monastère, et de saint Pal.
En breton, la commune se nomme Lambal.

■ Histoire de la ville de Lamballe

Le village gallo-romain, au croisement des voies romaines venant de Corseul et de Condate (Rennes), est occupé du IVe au VIe siècle par les Bretons, puis détruit par les Normands en 936. La ville se reconstitue alors sur la colline Saint-Sauveur.
En 1034, le duc de Bretagne, Alain III, donne en apanage à Eudon, son frère cadet, le comté de Penthièvre, dont Lamballe devient la capitale, protégée par hautes murailles. Le comte Geoffroy de Penthièvre dit « Botrel » offre en 1084 aux moines de Marmoutier une terre où ils fondent le prieuré Saint-Martin. Charles de Blois est tué au cours de la guerre de Succession, ce qui pousse Marguerite de Clisson et son fils à commettre l’attentat de Champtoceaux, en 1420. Les Penthièvre sont bannis, c’est la ruine de la forteresse de Lamballe.
La ville retrouve son prestige quand le duc d’Étampes rebâtit le château, en 1556. Le commerce redevient prospère, les tanneries et les mégisseries se développent le long du Gouessan. Lamballe est réputé pour ses vélins, ses treillis de bagnards et ses escaliers, mais aussi pour ses gastadours, ouvriers spécialisés dans la construction des fortifications.
Mais les guerres de la Ligue, animées par le duc de Mercœur, détruisent à nouveau Lamballe. En 1626, Richelieu fait raser le château et l’enceint à la suite d’une conspiration fomentée contre lui par César de Vendôme, gendre de Mercœur. La châtellenie de Lamballe est vendue à la famille des Bourbons en 1657, et la maison de Penthièvre s’éteint en 1712.
En 1825, la construction des haras relance l’activité locale. Au XIXe siècle, puis au XXe siècle, l’agriculture et l’élevage s’orientent progressivement vers l’industrie agroalimentaire.

La grande Place de la ville de Lamballe au début des années 1900.
La grande Place de la ville de Lamballe au début des années 1900.

Histoire de Planguenoual

Planguenoual est crée vers le VIIIe siècle par des Bretons venus de Grande-Bretagne. Ils établissent leur plou en bordure d’une ancienne voie romaine, de Carhaix à Alet. L’église, devenue propriété d’un laïc, est donnée en 1138 à l’abbaye Saint-Melaine de Renne, qui y établit un prieuré.
Au XVe siècle, elle abrite une noblesse rurale très nombreuse et pauvre. En 1597, l’église est incendiée par les Ligueurs. Après la bataille de Saint-Cast en 1758, le duc d’Aiguillon et les états de Bretagne font construire une route stratégique pour transporter rapidement les troupes sur la côte bord.
Devenu commune en 1790, Planguenoual est, au XIXe siècle, essentiellement rural. Sur les cinquante-trois maisons de nobles qu’on compte au XVe siècle, il ne reste, après quatre siècles, que cinq châteaux utilisés comme habitations permanentes. Les autres sont devenues des exploitations agricoles. Le petit train arrive à Planguenoual en 1922.

Toponymie de Plouguenoual

L’origine du nom vient de l’ancien breton ploe, paroisse et de l’anthroponyme Denoual ou Gonval.
En breton, la commune se nomme Plangonwal.

Histoire de La Poterie

Une activité humaine ancienne a laissé des traces sur le site de la commune, recouverte en partie par une lande qui repose sur un sous-sol argileux. Près du centre du bourg se trouve à l’origine une allée couverte, démolie au début du XXe siècle. De nombreux outils préhistoriques sont découverts et quatre sites attestent l’existence du travail du fer.
La Poterie est depuis plusieurs siècles le siège d’une industrie de produits en terre cuite, non seulement des ustensiles en tous genres, mais aussi des œuvres d’art : statues, urnes, épis de faîtage. En 1400, un état des comptes de la châtellenie de Lamballe dénombre vingt-huit ateliers de potiers. En 1855, on en compte soixante. Puis c’est le déclin avec seulement sept fours aux environs de 1900. Le dernier s’éteint aux alentours de 1920.
Succursale de la paroisse de Maroué sous l’Ancien Régime, La Poterie devient commune en 1790. En 1852, la jeune Société des courses de Lamballe choisit La Poterie pour établir un hippodrome sur ses landes, déplacé en 1904 à Maroué.
En 1972, La Poterie devient commune associée à celle de Lamballe.

Toponymie de La Poterie

L’origine du nom : villa des potiers de Lamballe

Histoire de Maroué

Maroué est paroisse dès 1225 sous le nom de Maroe. Le nom actuel de Maroué apparaît en 1426. Son territoire, à l’origine d’une étendue considérable, comprend Lamballe avant la construction de la forteresse. Maroué a pour trèves la Poterie et Saint-Trimoël.
Elle cède du terrain, en 1730, à la ville de Lamballe, en 1830 à Landehen, et en 1849 à Saint-Aaron. En 1888, Albert Calmette, inventeur du vaccin antituberculeux, dit « BCG », épouse Émilie de La Salle, qui habite la maison de l’Hermitage. De nombreux manoirs et moulins témoignent de la richesse de la commune. En 1972, Maroué devient commune associée à celle de Lamballe.

Toponymie de Maroué

L’origine du nom vient peut-être du gaulois maro-ialos, grande clairière, ou au contraire du breton marfirez, grande forêt, évoquant la proximité de l’ancienne forêt de Lanmeur.

Histoire de Meslin

Le territoire de Meslin est occupé dès le Néolithique, comme l’attestent les nombreux mégalithes qui existent sur la lande dite « du Gras ». Cette lande actuellement de 8 hectares, est alors beaucoup plus étendue. La découverte, en 1957, des mus gallo-romains d’un grand établissement comportant au moins une pièce à hypocauste témoigne d’une présence gallo-romaine importante.
Le 23 mars 1793, au pied du moulin à vent implanté sur la lande du Gras, le futur chef chouan Boishardy harangue 4 000 paysans révoltés contre l’enrôlement de jeunes gens. Le maire, François Pincemin, ayant participé à la manifestation, est arrêté et guillotiné. En 1795, les autorités républicaines y établissent un camp militaire, base arrière au cas où un débarquement anglais interviendrait sur la côte proche, permettant également de prévenir les actions des chouans.
Le territoire de Trégenestre, ancienne trève de la paroisse de Coëtomieux, devenue commune en 1790, est rattaché à la commune de Meslin par une ordonnance du 8 octobre 1823.

Toponymie de Meslin

L’origine du nom peut rappeler soit saint Mélanius, évêque de Rennes au VIe siècle, soi l’association des mots bretons mez, camp, et lann, étang.

Histoire de Morieux

La commune de Morieux est traversée par deux voies romaines. Un grand axe, appelé « chemin ferré », qui dessert la côte, vient de Corseul pour se diriger vers Carhaix. Le second appelé « chemins aux Romains » part à l’origine de Saint-Alban pour gagner Hillion et atteindre Port-Aurèle (Le Légué) après avoir traversé la baie.
Morioc est cité à plusieurs reprises dans les chartes des abbayes de Saint-Aubin-des-Bois et de Boquen. Le titre de paroisse est donné en 1244. En 1397, Jean de Bretagne fonde aux Ponts-Neufs un hôpital, ou maladrerie, et une chapelle, dédiée à la Sainte-Trinité. L’ensemble, assez délabré quand éclate la Révolution, est vendu comme bien national.

Toponymie de Morieux

L’origine du nom vient de saint Maurice, martyr d’Agaune (Saint-Mauriceen -Valais, Suisse), évoqué vers 1120 comme patron, ou saint Maurille, évêque d’Angers, à qui est dédiée une chapelle en 1244.
En breton, la commune se nomme Morieg.

Histoire de Pommeret

La paroisse de Pommeret existe depuis 1309. En 1825, une centaine de pièces romaines, des débris de tuiles et de poteries gallo-romaines sont trouvés.
À la Révolution, cette commune est à l’origine d’une violente insurrection. Le 23 mars 1793, les jeunes gens de Pommeret, armés de bâtons ferrés, refuse de se rendre à la convocation pour le tirage au sort, conformément à la loi de la levée des 300 000 hommes. Réunis au moulin de Duault, ils sont rejoints par les commissaires de la République, qui se voient arracher les rôles. Le surlendemain, après un rassemblement de 4 000 paysans sur la lande du Gras en Meslin, le bourg est envahi par les révoltés qui mettent à sac l’auberge d’un patriote. Puis ils descendent vers le grand chemin de Saint-Brieuc à Lamballe, où ils arrêtent la malle-pose qu’ils pillent. La garde nationale intervient, mais, inférieure en nombre, elle se replie. Cette épisode marque le début de la chouannerie dans les Côtes-du-Nord.

Toponymie de Pommeret

L’origine du nom vient sans doute du bas latin pomaretum, pommeraie.
En breton, la commune se nomme Peuñvrid.

Histoire de Saint-Aaron

L’église de Saint-Aaron est citée dès 1144. Peut-être ne forme-t-elle qu’une seule paroisse avec Quintenic jusqu’au XIIIe siècle, mais elle existe comme paroisse bien distincte en 1427.
Elle est très probablement liée à l’abbaye de Saint-Aubin-des-Bois, parce qu’un litige oppose les moines, en 1791, à un certain sieur Pansart pour le non-paiement de réparations dans l’église. En 1793, Louis Cornillet, laboureur et officier municipal, est condamné à mort et guillotiné pour avoir participé au rassemblement de révoltés sur la lande du Gras en Meslin.
En 1849, la commune s’agrandit d’un territoire pris sur celle de Maroué, et en 1972, elle est associé à celle de Lamballe.

Toponymie de Saint-Aaron

L’origine du nom vient d’un saint éponyme, obscur ermite qui vivait sur l’île qui devint Saint-Malo.

Histoire de Trégomar

La présence d’un menhir indique une très lointaine occupation des lieux. De nombreuses briques et tuiles, ainsi que des débris de poteries gallo-romaines ont été trouvés en plusieurs endroits. Le territoire est desservi par une voie romaine allant de Langouhèdre à Lamballe. L’ancien bourg, situé à environ 300 mètres de l’actuel, ne comprend qu’une église en ruine et les bâtiments de deux fermes. Sur ce lieu se dresse aussi le château des barons de Trégomar, qui existe encore en 1816, et dont on voit toujours les ruines à la fin du XIXe siècle.
En 1800, le maire Petitbon est assassiné sans doute par les chouans. L’agglomération actuelle ne date que de la construction de la nouvelle église en 1857. La commune de Trégomar est associé à celle de Lamballe en 1972.

Toponymie de Trégomar

L’origine du nom vient de Trémeur l’Ancien, parrain de saint Trémeur le Jeune, fils de Tréphine et de Conor, ou du breton tre, maison, paroisse, et Mar, saint breton des Ve-VIe siècles.

■ Situation géographique

La position de la commune de Lamballe-Armor. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Lamballe en images

Un diaporama vidéo d’anciennes cartes postales pour découvrir la ville de Lamballe au début du XXe siècle.
Durée : 4’32 »
Format : HD

■ Blason de la ville de Lamballe-Armor

Blason de la ville de Lamballe.
Blason de la ville de Lamballe.

Description
Écartelé : au premier et au quatrième d’azur aux trois gerbes de blé liées de gueules, au deuxième et au troisième d’hermine à la bordure de gueules.
Source : wikipedia.org

Catégories : CommunesCôtes d'Armor