Châteaugiron est une commune nouvelle du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se situe en Pays Rennais dans le Pays de Rennes. Elle se trouve à 17km au sud-est de la ville de Rennes.

Mise à jour le 24/01/2024.

■ Des informations sur Châteaugiron

Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Rennes
Canton : Châteaugiron
Intercommunalité : Pays de Châteaugiron Communauté

Pays historique
: Le Pays Rennais
Pays traditionnel : Le Pays de Rennes

Gentilé
: Castelgironnais, Castelgironnaises
Population : 10 541 hab. (2020)
Densité : 448 hab./km²
Superficie : 23,52 km²

Adresse de la mairie
: Boulevard du Château, 35410 Châteaugiron
Position : 48.048628 , -1.503225
Altitude : 53 m.
Site internet : www.ville-chateaugiron.fr

Communes limitrophes : DomloupNoyal-sur-VilaineDomagnéPiré-ChancéAmanlisNouvoitou

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette de l''Ile-et-Vilaine
Vignette des cantons d'Ile-et-Vilaine
Vignette Pays de Rennes.

■ Toponymie de Châteaugiron

Toponymie de Châteaugiron

L’origine du nom vient de l’anthroponyme Giron et du latin castellum, « château fort ».
En breton, la commune se nomme Kastell-Geron.

Toponymie de Saint-Aubin-du-Pavail

L’origine du nom vient de saint Aubin, évêque d’Angers au VIe siècle, le terme « Pavail » désignant le pavé de la voie gallo-romaine qui traversait la commune.
En breton, la commune se nomme Sant-Albin-ar-Pavez.

Toponymie d’Ossé

L’origine du nom vient de l’anthroponyme gallo-romain Occius et du suffixe –acum, pour « domaine de », altéré ultérieurement en é, ou d’Ousse, nom pré-latin de rivière.
En breton, la commune se nomme Oc’heg.

■ Histoire des communes de Châteaugiron

Histoire de Châteaugiron

Aucune occupation antérieure au XIe siècle n’est attestée dans la localité. Dans le second tiers du XIe siècle, Anquetil, chevalier originaire de Normandie et fidèle du duc Alain III, reçoit de lui des terres sur lesquelles il construit un premier château. Son fils Giron donne son nom au site.
Aux siècles suivant, sous l’action conjuguée des seigneurs et des moines de l’abbaye Saint-Melaine, auxquels ont été confiées les églises de Châteaugiron, un bourg se développe entre le château et le prieuré Sainte-Croix. Le château devient peu à peu le centre de commandement d’une importante baronnie, qui s’étend sur une trentaine de paroisses.
Proches des ducs de Bretagne, les barons de Châteaugiron reçoivent au XIVe siècle la charge, ensuite attachée héréditairement à la baronnie, de premier et grand chambellan du duché. Ils s’illustrent à travers des missions diplomatiques et des faits d’armes. En 1472, Châteaugiron est choisi par le duc François II pour conclure avec les ambassadeurs du roi d’Angleterre Edouard IV un traité d’alliance. La branche aînée des Châteaugiron s’étant éteinte en 1427, la baronnie passe aux mains de familles alliées au XVe et au XVIe siècle: Malestroit, Rieux, Laval, Acigné, Cossé-Brissac.
Ville prospère, Châteaugiron est en grande partie détruite pendant les guerres de la Ligue : le château est même pris en 1592 par les troupes du duc de Mercœur. La ville retrouve aux XVIIe et XVIIIe siècles une relative prospérité, fondée sur le commerce des toiles à voiles, les « noyales ». Ses halles accueillent un marché hebdomadaire et trois foires annuelles.
En 1701, les Cossé-Brissac vendent la baronnie à la famille Le Pestre de Lézonnet, dont plusieurs membres possèdent par la suite des charges importantes au parlement de Bretagne. Très présente à Châteaugiron, cette famille est épargnée lorsque éclate la Révolution française. Ville patriote dite « bleue », Châteaugiron devient chef-lieu de canton en 1790.
Au XIXe siècle, malgré l’établissement d’une manufacture de toiles dans l’ancien prieuré Sainte-Croix, l’industrie de la toile décline et la ville périclite – la population passe de 1 638 habitants en 1846 à 1 052 en 1906 -, ce qui ne l’empêche pas d’ouvrir à partir du second Empire de nombreux chantiers en architecture – église, halles – comme en urbanisme – percement de nouvelles rues -, qui laissent une profonde empreinte dans la ville. En 1908 est ouvert un petit séminaire qui donne un souffle au commerce local.
En 1971, Châteaugiron fusionne avec la commune voisine de Veneffles ; des portions de territoires de Domloup et de Noyal-sur-Vilaine lui sont annexées. La ville, petite cité de caractère, qui passe de 52 à 870 hectares, connaît depuis un nouveau développement.

Le donjon du château dans le bourg de Châteaugiron au début des années 1900.
Le donjon du château dans le bourg de Châteaugiron au début des années 1900.

Histoire de Saint-Aubin-du-Pavail

Des sites attestent une occupation gauloise ou gallo-romaine au Gacel, à Tébry, à Tayée et à L’Aubriais. Le chemin des Saulniers, voie romaine reliant Rennes au Mans, qui se détache de la voie Rennes – Angers au nord de Veneffles – désormais Châteaugiron -, se devine encore dans la succession de chemins vicinaux et départementaux en limite nord de la commune sur 4 kilomètres.
L’église est mentionnée pour la première fois au milieu du XIe siècle : Brient, seigneur de Châteaubriant, donne la dîme de l’église Saint-Aubin aux religieux de Marmoutier à l’occasion de la fondation du prieuré de Béré. La donation est confirmée en 1217 mais la paroisse n’est vraiment attestée qu’à partir de 1245.
La seigneurie de Saint-Aubin-du-Pavail, relevant de la baronnie de Châteaugiron, comprend outre le manoir, désormais disparu, des terres, des fiefs et un droit de justice. Elle passe par alliance à la fin du XVe siècle aux seigneurs du Boisorcant, qui l’unissent à leur châtellenie en 1583. Dans un aveu de 1682 au seigneur de Châteaugiron, un moulin à vent est mentionné comme faisant partie du domaine proche. Les deux autres manoirs de la commune, La Touche-Fouquet et Mardeaux, ont également disparu.
La commune, créée en 1790, est intégrée à la municipalité de canton de Châteaugiron en 1795 puis retrouve son indépendance dans le cadre du nouveau canton de Châteaugiron en 1801.

Histoire de la commune d’Ossé

La première mention de cette paroisse date du XIVe siècle, mais l’étymologie de son nom attesterait son existence dès la période gallo-romaine. Essentiellement tournée vers l’agriculture, cette bourgade n’a jamais été très importante.
À l’époque féodale, plusieurs seigneuries exercent leur pouvoir sur le territoire de la commune actuelle, comme celle du Plessis-Rafflé et de Charost. Pendant les guerres de la Ligue, un parti ligueur tient le château du Plessis-Rafflé. Il est repris par les forces royales en 1589.
Aujourd’hui, ce petit bourg rural se développe surtout comme localité résidentielle, grâce à la proximité de la ville de Châteaugiron sur la frange de l’agglomération rennaise.

■ Situation géographique

La position de la commune de Châteaugiron. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Blason de la commune de Châteaugiron

Blason de la commune de Châteaugiron.
Blason de la commune de Châteaugiron.

Description
D’or au chef d’azur.
Source : wikipedia.org

Catégories : CommunesIlle-et-Vilaine