Gouézec est une commune rurale du département du Finistère. Elle se trouve à 14 km à l’est de la ville de Châteaulin. Elle se situe en Cornouaille dans le pays Rouzig.
Mise à jour le 22/11/2023.
■ Des informations sur Gouézec
Département : Finistère
Arrondissement : Châteaulin
Canton : Briec
Intercommunalité : CC Pleyben-Châteaulin-Porzay
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Rouzig
Gentilé : Gouézécois, Gouézécoises
Population : 1 104 hab. (2020)
Densité : 36 hab./km²
Superficie : 30,94 km²
■ La mairie de Gouézec
Adresse : 5 Rue Karreg an Tan, 29190 Gouézec
Position : 48.16967 , -3.972494
Altitude : 99m
■ Communes limitrophes : Lothey – Pleyben – Lennon – Saint-Thois – Edern – Briec
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom vient peut-être du nom d’un saint moine, compagnon de saint-Paul-Aurélien, et assimilé à saint Gouesnou.
En breton, la commune se nomme Gouezeg.
■ Histoire de la commune de Gouézec
Limité au nord par l’Aulne et traversé au sud par les Montagnes Noires qui culminent ici à Kerreg-an-Tan, la Roche-du-Feu, 279 mètres d’altitude, le territoire a été occupé dès le Néolithique, comme en témoigne l’allée couverte de Kerriou. Il est ensuite habité de façon continue, comme le prouvent un dépôt de haches à douilles de l’âge du bronze, un pied sculpté de l’âge du fer, ainsi que les vestiges d’un temple et d’une voie d’époque romaine.
Gouézec est probablement une fondation monastique, crée par un saint personnage qui vivait peut-être à la fin du VIe siècle.
Au XIe siècle, l’abbaye de Landévennec a des possessions à Gouézec, attestée alors comme paroisse.
En 1591, des paysans révoltés exterminent quatre-vingt-dix nobles au manoir de Rozkannou. La période révolutionnaire se signale également par le meurtre du curé constitutionnel Yves David, assassinés par les Chouans en 1795.
Gouézec se livre au XIXe siècle à l’exploitation des ardoisières et à l’agriculture, puis développe l’élevage des bovins, des porcins et des poulets.
C’est la seule commune du canton dont la population a augmenté depuis un quart de siècle.
■ Situation géographique
La position de la mairie de la commune de Gouézec. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de Gouézec
L’église Saint-Pierre et son enclos
L’église Saint-Pierre
Classé monument historique le 12/11/1914
Date : XVIe-XVIIIe-XIXe siècles
Matériau : Schiste et granit
Cet édifice est le résultat de plusieurs campagnes de construction. La nef date du XVIe siècle. Le porche, construit au nord, est ajouté en 1630 par le recteur Goulven Ély, et la sacristie en 1724 par le recteur Julien Gouézel. Le clocher à deux galeries et flèche octogonale, refait en 1757, domine un portail classique avec une arcade en plein cintre entre deux pilastres cannelés, sous un fronton brisé. Le chœur est construit en 1889 en déplacement du mur du chevet vers l’est.
Calvaire de l’enclos paroissial Classé monument historique le 12/11/1914
Date : 1725-1780
Matériau : Granit (H. : 5,5m)
Ce calvaire appelé Croaz-ar-Vourc’h, croix du bourg, est d’une structure peu habituelle dans la région. Il semble plus ancien que les dates qu’il porte sur son socle. Celle de 1780 indique une restauration. Le fût à écots élève un nœud sculpté en deux groupes superposés. Celui du bas comporte d’un côté le Christ mené au supplice et de l’autre, une pietà. Celui du haut représente sur une face le Portement de Croix et sur l’autre le Christ en Croix, accosté de la Vierge et de saint Jean.
Calvaire de l’enclos paroissial Classé monument historique le 12/11/1914
Date : 1754
Matériau : Granit et kersantite
Cette porte monumentale donne accès à l’enclos paroissial où se trouvait l’ancien cimetière. Son ouverture en plein cintre est surmontée d’un fronton triangulaire accosté de quatre statues, saint Michel en armure écrasant le dragon, saint Nicolas et, au revers, saint Jean-Baptiste et un saint évêque non identifié.
La chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines
La chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines Classé monument historique le 29/03/1927
Date : Fin du XVe-XVIIIe siècles
Matériau : Schiste et granit
Ancienne possession de l’abbaye cistercienne de Coat Malouen puis des ducs de Bretagne, édifiée entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, la chapelle doit son nom aux trois fontaines qui coulent à proximité.
Elle est située sur l’ancien chemin du Tro Breiz, qui suit le parcours de la voie antique de Quimper à Morlaix.
On remarque, à l’intérieur, dans le pavage, les armes de Guyon de Quellenec chambellan du duc de Bretagne et de son épouse Jeanne de Rostrenen (mariés vers 1450), une peinture murale représentant la flagellation du Christ datant de la première moitié du XVIIe siècle, ainsi qu’une tribune en bois datée de 1671. On y voit aussi d’importants restes de vitraux du XVIe siècle consacrés à la Passion du Christ et au couronnement de la Vierge Marie.
Le clocher, terminé en dôme octogonal, est accosté au nord d’une tourelle d’escalier et a été refait à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe siècle.
Calvaire de la chapelle des Trois Fontaines Classé monument historique en 23/10/1922
Date : 1584-1597
Matériau : Granit et kersantite (H. : 7m)
De plan triangulaire, ce calvaire porte trois fûts de croix écotés. Seule la croix du bon larron est intacte. Le fût du Christ n’a plus qu’un croisillon avec la statue de la Vierge, saint Jean ayant disparu. Le fût du mauvais larron a perdu sa crois et son personnage. Le massif du soubassement est orné de niches à accolades sur chaque face et sur chaque contreforts, qui auraient abrité les douze apôtres, avant les dégradations de l’époque révolutionnaire.
Les fontaines de la chapelle Classé monument historique en 7/10/1922
Date : XVIe siècle-1996
Matériau : Granit et schiste
Près de la chapelle, les trois fontaines, qui ont donné leur nom au sanctuaire, sont le témoignage d’un lieu antique du culte de l’eau, christianisé par la suite. Cette fontaine a retrouvé en 1996 l’édicule qu’elle avait perdu au début du XXe siècle. La deuxième fontaine est un édifice à voûte profonde qui abrite dans une niche une statue de la Vierge en pierre polychrome. La troisième est dédiée aux trois Marie, la mère de Jésus, Marie Madeleine et Marie Salomé.
