Mesnil-Roc’h, une commune d’Ille-et-Vilaine

Mesnil-Roc’h est une commune nouvelle du département d’Ille-et-Vilaine. Elle regroupe les communes de Lanhélin, Saint-Pierre-de-Plesguen et Tressé. La commune se situe à 27 km au sud de la ville de Saint-Malo.

Mise à jour le 25/01/2024.

■ Des informations sur Mesnil-Roc’h

Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Saint-Malo
Canton : Combourg
Intercommunalité : CC Bretagne Romantique

Pays historique : Le Pays de Dol
Pays traditionnel : Le Clos Ratel (Saint-Pierre-de-Plesguen et Tressé), Dolois ( Lanhélin)

Gentilé : Mesniliens, Mesniliennes
Population : 4 387 hab. (2020)
Densité : 107 hab./km²
Superficie : 41,16 km²

Adresse de la mairie : Saint-Pierre-de-Plesguen 6, place de la mairie – 35720 Mesnil-Roch
Position : 48.446737 , -1.913011
Altitude : 82 m.
Site internet : www.mesnilroch.bzh

Communes limitrophes : Miniac-Morvan – Tressé – Le Tronchet – Bonnemain – Meillac – Pleugeuneuc – Plesder – Saint-Hélen – Pleudihen-sur-Rance

■ Quelques cartes :

■ Toponymie des communes de Mesnil-Roc’h

Toponymie de Lanhélin

Toponymie de Saint-Pierre-de-Plesguen

L’origine du nom vient du breton ples, « paroisse » et guen, « terre blanche », « friche ». Saint-Pierre, patron de la paroisse, est adjoint avant le XVII^e siècle.
En breton, la commune se nomme Sant-Pèr-Plewenn.

Toponymie de Tressé

L’origine du nom vient du terme gallo-romain tricos, « gens propriétaire d’un domaine » ou du celtique tré, « trève », désignant une partie de la paroisse .
En breton, la commune se nomme Trese.

■ Histoire des communes de Mesnil-Roc’h

Mesnil-Roc’h est une commune nouvelle créée le 1^er janvier 2019 par la fusion des communes de Saint-Pierre-de-Plesguen, Lanhélin et Tressé

Histoire de Lanhélin

Quelques vestiges de l’époque gallo-romaine ont été identifiés près du village de La Ville-Poulet. Saint Helen donne son nom à cette paroisse qui doit remonter à l’occupation du pays par les Bretons.
De l’ère féodale subsiste, jusqu’à une date récente, la motte de la seigneurie de Cobac dont on voyait encore en 1621 deux tours, l’une carrée et l’autre ronde ainsi que la masure qui servait de chapelle. Le Boishue forme l’autre grande seigneurie de la paroisse.
Lanhélin figure dans la liste des biens des templiers de la commanderie de La Guerche, énumérés en 1182. Le commandeur y prenait la moitié des dîmes de la paroisse qui compte à l’époque environ 300 habitants.
L’activité d’extraction et de taille du granit dans le bassin de Lanhélin-Saint-Pierre-de-Plesguen prend sa dimension industrielle à la fin du XIX^e siècle avec les nouveaux procédés mécaniques de sciage et de polissage, ainsi que l’ouverture de vastes chantiers publics dans le pays de Saint-Malo. Les progrès croissants de la technique permettent bientôt une extraction au cœur de la masse granitique. Les pierres de couleur bleue sont visibles en France et à l’étranger. C’est une entreprise de la commune qui réalise au début des années 1970 la croix de Lorraine du célèbre mémorial de Colombey-les-Deux-Églises.

Histoire de Saint-Pierre-de-Plesguen

De l’époque gallo-romaine sont identifiés des gisements de tegulae à Licornou, La Guermonais, La Cocherie, Le Clos au Loup et La Bordière, des tessons de céramique datés de 60 à 120 apr. J.-C. À La Teillère ainsi qu’un sesterce de Maximin près de La Basse-Motte. La découverte la plus importante est celle d’un trésor rassemblant 1 200 monnaies de différentes origines témoignant du brassage numéraire sous la domination romaine.
Quelques mottes féodales entourées de fossés subsistent comme celle de La Guermonais et celle du Rouvre à laquelle est associée la seigneurie du même nom. Les premiers seigneurs connus de la paroisse portent le nom éponyme de Plesguen dès le XI^e siècle.
Sous l’Ancien-Régime, la paroisse du diocèse de Dol relève principalement du marquisat de Châteauneuf, de Coetquen et, pour une petite partie, de l’abbaye royale du Tronchet. Territorialement la plus importante seigneurie demeure celle du Rouvre mentionnée dès le XII^e siècle dont le château actuel, reconstruit au XVIII^e siècle, est restauré au XIX^e siècle.
Peuplée d’environ 1 265 habitants en 1696, la paroisse devient chef-lieu de canton en 1790. Sa position de carrefour périclite avec la disparition dans le dernier quart du XIX^e siècle de relais de poste à chevaux mais la commune est néanmoins traversée au début du XX^e siècle par la ligne de tramway Rennes-Saint-Malo qui fonctionne de 1901 à 1950.
Zone traditionnelle du recrutement malouin des marins, surtout des terre-neuvas jusqu’au premier quart du XX^e siècle, Saint-Pierre vit au rythme de l’activité d’exploitation des carrières de granit, dont sont issus des fleurons comme la colonne des jeux Olympiques de Grenoble ou le dallage de la cour carrée du Louvre.

Histoire de Tressé

L’allée couverte dite « Maison des Fées » demeure dans la forêt du Mesnil l’imposant vestige de l’occupation du pays au Néolithique. Les fouilles d’un atelier tuilier gallo-romain entre 1986 et 1989 au Bas-Rouault révèlent l’existence d’un grand four rectangulaire en activité à la fin du II^e siècle et au début du III^e siècle.
L’inscription « Jean Louvel m’a fait faire en 1313 » sur la douille d’une croix d’argent aujourd’hui disparue est la première mention de la paroisse. L’église qui subsiste jusqu’au XIX^e siècle remonte au XV^e siècle. Le marquis de Châteauneuf se dit alors seigneur supérieur de Tressé et le droit de fondation et autre prééminences appartiennent aux seigneurs de Launay-Beaudoin de Baguer-Pican.
Peuplé d’environ 208 habitants en 1696, Tressé atteint son maximum démographique en 1826 avec 481 habitants et est incluse dans l’aire de recrutement des terre-neuvas. La ligne de tramway reliant Rennes à Saint-Malo qui fonctionne de 1901 à 1950, marque une halte dans la commune.

■ Situation géographique

La position de la commune de Mesnil-Roc’h. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.