Collorec est une commune rurale du département du Finistère. Elle se trouve à 16 km à l’ouest de la ville de Carhaix dans le pays Dardoup.

Mise à jour le 22/11/2023.

■ Des informations sur Collorec

Département : Finistère
Arrondissement : Châteaulin
Canton : Carhaix-Plouguer
Intercommunalité : CC de Haute Cornouaille

Pays historique
: La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Dardoup

Gentilé
: Collorécois, Collorécoises
Population : 603 hab. (2020)
Densité : 21 hab./km²
Superficie : 28 km²

Adresse de la mairie
: 2 Place du 19 Mars 1962, 29530 Collorec

Communes limitrophes : PlouyéLandeleauPlonévez-du-Faou

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette-Finistère
Vignette des cantons du Finistère
Vignette Cornouaille

■ Toponymie

L’origine du nom vient du breton kolorenn, noix de terre ou gernote. Le suffice ek marque un collectif, indiquant que dans ce lieu abondent les noix de terre.
En breton, la commune se nomme Koloreg.

■ Histoire de la commune de Collorec

Entre les monts d’Arrée et les Montagnes Noires, les collines de Collorec connaissent une première occupation dès la fin de la préhistoire, comme en témoignent d’importants groupes de tumuli et quelques souterrains de l’âge du fer. Au bord de la voie romaine de Carhaix à Crozon se développent des seigneuries vassales de la vicomté du Poher.
Trois mottes féodales sont connues, à Roudoumeur, au Kastel-Grannec et à Ster-ar-Park; cette dernière est la seule a être partiellement conservée. Collorec devient au Moyen-âge une trève de la paroisse de Plonévez-du-Faou.
Les guerres de la Ligue (1576-1594) ravagent le bourg et ses environs. En juillet 1593, l’attaque du château du Grannec, dont s’est emparé le ligueur Guy Eder de la Fontenelle, fait plus de sept cents victimes. Celui-ci interdit aux familles d’enterrer les dépouilles, dévorées par les loups et les chiens. La population subit à cette époque la famine et les épidémies.
En 1790, la trève de Collorec devient une commune, puis une paroisse en 1802, amputée du Grannec, rattaché à Landeleau. C’est un pays d’élevage et de culture, au terres fertiles, et un lieu d’échanges entre la montagne au nord et la vallée de Châteauneuf-du-Faou.
Après un pic du niveau de la population de 1 946 habitants en 1911, la population décroît progressivement, touchée par le départ des jeunes.

La place et l'église Notre-Dame dans le bourg de Collorec.
La place et l’église Notre-Dame de Collorec. Carte postale du début des années 1900.

■ Situation géographique

La position de la commune de Collorec. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ À découvrir à Collorec

Vignette de la chapelle Saint-Guénolé sur la commune de Collorec dans le Finistère.

La chapelle Saint-Guénolé
La chapelle Saint-Guénolé à Collorec date de 1512. C’est l’ancienne chapelle privée du manoir du Cleuziou. Le grand pardon a lieu le premier dimanche de septembre.
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■ Le patrimoine de Collorec

L'église Notre-Dame sur la commune de Collorec dans le Finistère.
L’église Notre-Dame

L’église Notre-Dame
XVIIIe XIXe siècles
Architecte : Armand Gassis
Schiste et granit

L’église Notre-Dame est reconstruite par l’entrepreneur Michel Mazé de Brasparts grâce à une souscription publique et à la vente des arbres des anciens cimetières des chapelles. De l’ancien édifice trévial, l’église Notre-Dame conserve le clocher à dôme, reconstruit au début du XVIIIe siècle. L’ancienne église est alors considérée comme malsaine à cause de son enfouissement. Il était nécessaire de descendre plusieurs marches pour entrer dans le bâtiment. L’église abrite une statuaire variée des XVe , XVIe et XVIIe siècles, provenant des chapelles disparues de Saint-Roch, de Sainte-Barbe et de Saint-André.

La chapelle Sainte-Marguerite sur la commune de Collorec dans le Finistère.
La chapelle Sainte-Marguerite

Chapelle Sainte-Marguerite
1874
Granit et
schiste
En forme de croix latine avec chevet plat et clocher surmonté d’une flèche à crochets, l’édifice remplace une ancienne chapelle dépendante du manoir proche de Trefflec’h. Le pardon de Sainte-Marguerite a lieu le troisième dimanche de juillet et attire au début du XXe siècle, une foule considérable venue des communes voisines.

Pour être sûres d’avoir un enfant dans l’année, avant d’entrer dans le sanctuaire les femmes se frottent le ventre contre le pilier creusé en bénitier placé devant la porte ouest.

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