Le patrimoine religieux du canton de Briec

Découvrez le patrimoine religieux du canton de Briec dans le Finistère, les églises et les chapelles des communes de ce canton.

Mise à jour le 29/07/2025.

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■ Les communes du canton de Briec

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■ Briec

■ L’église paroissiale Saint-Pierre

En forme de croix latine, l’église comporte une nef avec bas-côtés comptant cinq travées. Le porche latéral est couvert d’une voûte d’ogive, et le chœur est flanqué de deux chapelles. Les parties les plus anciennes de l’église sont le porche latéral sud et le pignon ouest. La porte ouest, semblable à celle de l’église de Saint-Tugen, peut-être datée entre 1530 et 1545 environ.
Le clocher à double cloche porte la date de 1692 à la base, 1695 à la chambre des cloches et 1697 au sommet. Le bâtiment est reconstruit pendant la Révolution. Le clocher est à nouveau restauré en 1802, après avoir été frappé par la foudre. Le chevet et les ailes du transept sont reconstruits en 1909 sous la direction de l’architecte Chaussepied.

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Briec – La chapelle de la Madeleine

Autrefois située sur la paroisse de Landrévarzec, cette chapelle en forme de croix latine date du XVI^e siècle, elle est dédiée à sainte Marie Madeleine depuis 1789. L’un des piliers de la nef porte l’inscription : « 14^e jour de février 1578 ». La sacristie au nord-est a été construite en 1813. Elle possède un clocher comportant une haute chambre de cloches du XIX^e siècle largement ajourée. En 1910, après une destruction partielle par la foudre, la flèche a été reconstruite. Au-dessus du porche sud en accolade, on voit des armoiries tenues par deux lions qui seraient celles de la famille Talhoët de Landivy, ou de Pargamou.

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Briec – La chapelle Saint-Vénec

Classé monument historique le 29/04/1955.
La chapelle, de style flamboyant, a été construite en forme de croix latine au XVI^e siècle. Elle porte en son centre un clocher à la flèche très élancée qui renferme une cloche de 1603. La sacristie, au nord-est de l’édifice, et le chevet sont en pierre de taille, tandis que les ailes nord et sud du transept sont construits en moellons irréguliers. La façade sur de la chapelle est richement ornée.
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■ Châteauneuf-du-Faou

■ L’église paroissiale Saint-Julien

L’église paroissiale remplace un ancien édifice du XV^e siècle, remanié au XVII^e et XVIII^e siècles et dédié à Notre-Dame de Tresmaven. De l’ancien bâtiment subsiste la tour-clocher, datée de 1737, qui possède quatre clochetons d’angle. La nef gothique est lambrissée en croisées d’ogives. Elle abrite des statues rescapées, entre autres, de la chapelle Saint-Michel, un mobilier du XVIII^e siècle pour les confessionnaux, et pour la chaire, et les autels de la fin du XIX^e siècle. L’un des vitraux, composé par E. Rault, de Rennes, évoque le martyre d’un prêtre du pays, Vincent Le Rousseau de Rosencoat (1726-1792), né à Châteauneuf, professeur de philosophie, directeur des Ursulines d Carhaix puis des Visitandines de la rue du Bac à Paris. Il est tué dans la prison des Carmes, à Paris, pour avoir refusé de prêter le serment républicain. La nouvelle église est consacré le 21 octobre 1881 sous le double patronage de Notre-Dame et de Saint-Julien.
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Châteauneuf-du-Faou – La chapelle Saint-Ruelin

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Châteauneuf-du-Faou – La chapelle Notre-Dame-des-Portes

Notre-Dame est tellement vénérée par la population qu’en 1892 les paroissiens décident de reconstruire la vieille chapelle gothique. L’édifice est alors conçu pour recevoir des milliers de pèlerins. Le nouveau bâtiment s’inspire du style roman, mais les extrémités des transept et les absides sont arrondies. Le clocher, ajouté en 1901, se compose d’une haute flèche hérissée de vingt-quatre crossettes néo-gothiques. Le vitrail du chœur, dédié à Notre-Dame, est un don de M. Péron, curé de Châteauneuf au début du XX^e siècle. La chapelle est restaurée en 1952 et en 1994. Par les « portes », porzou en breton, il faut comprendre les cours du château.

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■ Cloître-Pleyben (Le)

■ L’église paroissiale Saint-Blaise

À l’exception de l’abside à pans coupés ajoutée au XIX^e siècle, cette église dédiée à saint Blaise, qui est peu honoré dans le diocèse, date de la majeure partie de la première moitié du XVI^e siècle. Le clocher porte la date de 1538. La flèche est de style gothique. La tourelle d’escalier qui la flanque est, en revanche, coiffée d’un dôme à lanternon de style classique.

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Le Cloître-Pleyben – La chapelle Saint-Voirin

Cette chapelle isolée a presque entièrement été reconstruite au XVIII^e siècle. Le lieu figure parmi les possessions de l’abbaye de Landévennec au XI^e siècle sous a forme Sant Warhen. Le saint a qui elle est dédiée, Voirin ou Goarin, est l’éponyme d’une chapelle à Plounévézel. Son nom, qui se retrouve dans le lieu-dit Lanvorien à Pleyben, serait composé dans sa forme bretonne Gwaren, du breton uuar, doux, et de hen, vieux.

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■ Edern

Edern – La chapelle Saint-Jean Botlan

Classé monument historique par arrêté le 10/09/1942.
La chapelle dédiée à saint Jean est une ancienne possession des Hospitaliers de saint Jean de Jérusalem. Ainsi, elle a reçu son nom du breton sant Yann Bod-Lann, « bod lann » signifiant buisson d’ajoncs.En forme de croix latine, la chapelle de style gothique renaissant date du XVI^e siècle. En témoignent les trois portes des entrées ouest et sud ainsi que les fenêtres à réseaux de style flamboyant.
L’édifice comprend une nef de trois travées avec bas-côté nord, un transept peu débordant à chevet plat. Le pignon occidental et le clocher à flèche courte, sans galerie ont été refaits au XVIII^e siècle. Le porche ouest, particulièrement soigné, est encadré de colonnes ornées de motifs en nid d’abeilles.
Saint Jean Botlan possède aussi une fontaine sacrée à quelques centaines de mètres de l’enclos. Sur le placître se dresse une croix en granit mutilée d’où s’élève le vestige d’une croix avec deux anges portant un calice et, au pied, le fragment d’une Pietà.

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Edern – La chapelle Notre-Dame du Niver

La chapelle, restaurée au milieu des années soixante et après l’ouragan de 1987, est dédiée à Notre-Dame de Niver. Elle est principalement évoquée par les femmes enceinte afin que leur accouchement se déroule dans de bonnes conditions, mais aussi par les malades souffrant de plaies et de rhumatismes. Au début du XX^e siècle, six milles pèlerins assistaient encore au pardon.
En forme de croix latine, elle date du XVII^e siècle. Elle est aussi munie d’une sacristie située au sud-est.
Le clocher à dôme et lanternon, comporte une seule chambre de deux cloches entourée d’une galerie et est construit hors d’œuvre. Il porte la date « 1788 » au-dessus de la porte ouest. Celle-ci, semblable à celle de Lannien, est de style classique.

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Edern – La chapelle Saint-Guénolé

Au XI^e siècle, ce lieu fut donné à l’abbaye de Landévennec par un saint nommé « Uuicon ». Ce dernier aurait été le patron de la petite chapelle de saint Véguen dont les ruines demeurent non loin du village de Gulvain ou plutôt Guelvain. Du XI^e siècle jusqu’à la Révolution, la trève de Guelvain, dédiée à saint Guénolé, père fondateur de l’abbaye de Landévennec, fut un quartier de la paroisse de Trégourez, avant d’être rattachée à celle d’Edern.
Ancienne église tréviale, elle fut reconstruite sur un plan rectangulaire et réduite de moitié en 1880 par l’architecte Jules Boyer. En témoigne l’inscription millésime sur le chevet. La sacristie accolée au nord-est est marquée d’un écusson aux armes d’un abbé Tanguy de Landévennec. A l’ouest, s’élève un clocher sans galerie surmonté d’une flèche élancée. L’intérieur est voûté en berceau lambrissé peint en bleu. Près de l’entrée est disposé un bénitier en granit, ainsi qu’une vasque portant l’inscription « 1657/M.Poulicquen ». Sur le pavement de la chapelle, on peut voir également des pierres tombales en granit dont trois portent des inscriptions datées de la seconde moitié du XVIII^e siècle.

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■ Gouézec

■ L’église paroissiale Saint-Pierre

Classé monument historique le 12/11/1914.
Cet édifice est le résultat de plusieurs campagnes de construction. La nef date du XVI^e siècle. Le porche, construit au nord, est ajouté en 1630 par le recteur Goulven Ély, et la sacristie en 1724 par le recteur Julien Gouézel. Le clocher à deux galeries et flèche octogonale, refait en 1757, domine un portail classique avec une arcade en plein cintre entre deux pilastres cannelés, sous un fronton brisé. Le chœur est construit en 1889 en déplacement du mur du chevet vers l’est.

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Gouézec – La Chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines

Classé monument historique le 29/03/1927.
Ancienne possession de l’abbaye cistercienne de Coat Malouen puis des ducs de Bretagne, édifiée entre la fin du XV^e et le début du XVI^e siècle, la chapelle doit son nom aux trois fontaines qui coulent à proximité. Elle est située sur l’ancien chemin du Tro Breiz, qui suit le parcours de la voie antique de Quimper à Morlaix.
On remarque, à l’intérieur, dans le pavage, les armes de Guyon de Quellenec chambellan du duc de Bretagne et de son épouse Jeanne de Rostrenen (mariés vers 1450), une peinture murale représentant la flagellation du Christ datant de la première moitié du XVII^e siècle, ainsi qu’une tribune en bois datée de 1671. On y voit aussi d’importants restes de vitraux du XVI^e siècle consacrés à la Passion du Christ et au couronnement de la Vierge Marie.
Le clocher, terminé en dôme octogonal, est accosté au nord d’une tourelle d’escalier et a été refait à la fin du XVII^e siècle ou au début du XVIII^e siècle.

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■ Landrévarzec

■ L’église paroissiale Saint-Guénolé

Cette église paroissiale est dédié à saint Guénolé, père fondateur de Landévénnec au début du haut moyen âge, elle date du XVII^e siècle. L’enceinte de l’église, clôturée par un muret en pierre de taille comporte le tombeau de la famille de Ploeuc datant des XIX^e-XX^e siècles. L’église en forme de croix latine comprend une nef de trois travées avec bas-côtés, un transept avec une chapelle polygonale au sud et un chœur profond à chevet plat. Le chevet et la sacristie au nord-est ont été construits en 1935.

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■ Lannédern

■ L’église paroissiale Saint-Edern

Classé monument historique le 02/04/1915.
La construction de cette église commence au XVI^e siècle, comme l’atteste le remplage de la fenêtre du chevet orné de trois fleurs de lis. Une inscription sur un entrait du bras nord du transept porte la date de 1552. Le clocher est couronné d’un dôme à lanternon. Les arcades de la nef pénètrent directement dans les piliers, sans chapiteaux. Le portail ouest date de 606 et le porche sud aux niches vides de 1662.
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Lannédern – La chapelle Notre-Dame

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■ Laz

■ L’église paroissiale Saint-Germain-et-Saint-Paul

La forte population de Laz et de sa trève de Saint-Goazec au XVIII^e siècle justifie la reconstruction de l’église. L’édifice de style classique dispose d’un chevet encadré par deux annexes, la sacristie et la chambre des délibérations où se réunit le conseil de fabrique. Le grand fronton à quatre pilastres de la façade ouest et la balustrade de la tour sont typiques du XVIII^e siècle. Deux arcades de la nef portent des dates de construction. En dépit du mécénat de la famille de Kernezné, dont le blason est gravé au chevet de l’église, le prix de l’édifice est lourd à supporter pour la paroisse. Ainsi le clocher extérieur sans flèche ne peut être ajouté qu’en 1827 et ne correspond pas à celui plus coûteux, qui est prévu initialement. Il est l’œuvre de l’ingénieur Hassenfratz, des Ponts et Chaussée de Châteaulin. En attendant sa construction, la cloche est accrochée à la branche haute d’un grand if du cimetière qui entoure l’église. Les vitraux du chœur sont posés en 1941, ils sont consacrés à saint Germain. Signés de F. Razin, de Nantes, ils s’intitulent Saint Germain arrête le roi barbare Eocane et Saint Germain guérit la fille d’un tribun breton.

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■ Lennon

■ L’église paroissiale de La Sainte Trinité

Lors de la reconstruction, Joseph Bigot a conservé le clocher du XVIII^e siècle et une partie du porche latéral sud avec ses niches à coquille séparées par des pilastres et la porte intérieur en anse du XVI^e siècle. Une entreprise de Guerlesquin, Balch et Herlaud, est chargée de la reconstruction. Un nouveau mobilier de style néogothique remplace l’ancien qui est réparti dans les chapelles de la commune, ou liquidé à vil prix.

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Lennon – La chapelle Saint-Maudez

Inscrit monument historique par arrêté le 24/01/1952.
La chapelle de Saint-Maudez et aussi appelée la chapelle de Narc’h Gwen. Elle a du succéder à un oratoire païen de l’époque romaine. Elle a été christianisée sous le vocable de sainte Gwen. La chapelle actuelle est le résultat de nombreuses restaurations. Elle date du XVI^e siècle, comme l’atteste une inscription en caractères gothique au dessus de la porte sud. L’édifice comprend une nef avec bas-côté de cinq travées et au sud une grande chapelle avec sacristie. La flèche à crochets provient sans doute d’un clocher antérieur. Les réseaux flamboyants des fenêtres ont dû être refaits au 17^e siècle. Le portail méridional est orné d’un bas-relief représentant le baptême du Christ.

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Lennon – La chapelle Saint-Nicolas

Cette chapelle dépendait jadis de la seigneurie du Tymen. Les armoiries des Keranrais du Tymen ornaient encore, au XVII^e siècle, la maîtresse vitre. Elle fait l’objet d’une restauration en 1968. Il s’agit d’un édifice de plan rectangulaire du XVI^e siècle qui s’étend tout en longueur.

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■ Lothey

■ L’église paroissiale Saint-Fiacre

À partir de 1890, l’architecte Armand Gassis est chargé de construire l’église qui remplace la chapelle Saint-Fiacre devenue trop petite pour accueillir ses fidèles. Elle est édifiée à l’initiative du recteur Yves-Marie Fagot, en deux campagnes successives : par l’entreprise Herry, de Lampaul-Guimiliau, puis par l’entreprise Bernard de Quéménéven. Elle est consacrée en 1901 par l’évêque de Quimper et du Léon, François-Virgile Dubillard.

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■ Pleyben

■ L’église paroissiale Saint-Germain

Classé monument historique en 1846.
Cette église, dédié à l’évêque d’Auxerre (Yonne), succède à une église dont il ne reste rein. La reconstruction du clocher Sainte-Catherine de style gothique flamboyant au chevet de style Beaumanoir dure moins de vingt ans, de 1564 à 1583. En 1588 commencent les travaux du porche sud et de la tour Saint-Germain, haute de 48 mètres. Interrompus par les guerres de la Ligue, ils s’achèvent en 1642. La sacristie, inspirée de la chapelle de Villers Cotterêts (Aisne), est ajoutée dans les années 1680-1690.

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Pleyben – La chapelle Notre-Dame-de-Lannélec

Autrefois chapelle de la trève de Trefnescop, cet édifice religieux est fondé en 1490, sur une petite éminence qui était peut-être une enceinte fortifiée médiévale. La chapelle a été restaurée à plusieurs reprises : la sacristie est ajoutée en 1741, la porte nord est refaite en 1764, le lambris de la voûte est restauré en 1722 et la flèche est élevée en 1883.

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Pleyben – La chapelle de Guenily

Dédiée à Notre-Dame de Vrai-Secours, et reconstruite à la fin du XVII^e siècle, cette chapelle succède à un édifice plus ancien dont le fenestrage a été remployé dans le mur sud. Le petit clocher à courte flèche est reconstruit au XIX^e siècle. Un vitrail de 1993, dû au maître verrier quimpérois Jean-Pierre Le Bihan, évoque la noyade de 61 personnes dans l’Aulne, au moulin voisin de Trésiguidy, en 1693.

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Pleyben – La chapelle de La Madeleine

Cette chapelle est construite sur une fontaine tarie, encastrée au bas du pignon ouest, près du portail. Mentionnée dès 1500, elle est restaurée à plusieurs reprises, en 1731 et en 1858. le calvaire qui fait face à la porte occidentale date de la fin du XIX^e siècle.

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■ Saint-Goazec

■ L’église paroissiale Saint-Pierre

L’église n’est pas reconstruite au même emplacement que l’ancien édifice trévial dans le cimetière, mais sur le point le plus élevé du bourg. Le jour de son inauguration, le 28 mai 1896, a lieu une cérémonie pour le transfert du saint sacrement de l’ancienne à la nouvelle église. Consacrée en octobre 1896 par M^gr Vallereau, il faut pourtant attendre la fin du XX^e siècle pour que l’église soit complétée par une tour-clocher. Les statues proviennent de l’ancien bâtiment. Toutefois, la représentation en bois de saint Woazec, est une création de 1933, signée M. Youinou.

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■ Saint-Thois

■ L’église paroissiale Saint-Exupère

Plusieurs édifices successifs remplacent l’église citée au X^e siècle dans le cartulaire de Landévennec. Le clocher et la porte polylobée sont des remplois du XVI^e siècle, alors qu’un pilier date le reste de l’édifice de 1732. La nef, lambrissée en berceau, ne comprend que trois travées avec bas-côtés et un transept. Sur la façade ouest, au-dessus de l’arc de décharge renforcé par des blocs de granit taillés, une statue en kersantite du XVI^e siècle représente saint Fiacre, patron des laboureurs.

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Saint-Thois – La chapelle Notre-Dame des Anges

Bâtie dans la cour de l’ancien château de La Roche et probablement avec les pierres de ses ruines, la chapelle rectangulaire du XVIe siècle comprend une nef de quatre travées. Le bas-côté nord, le clocheton à dôme et la sacristie, dont l’un des linteaux de fenêtre mentionne le nom du fabricien Y. Merrien, sont ajoutés au XVIIIe siècle. Le nom du recteur Jean-Louis Tranvoez et la de 1781 sont gravés sur la porte nord. Restaurée, la chapelle retrouve son pardon le deuxième dimanche de juillet.

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■ Trégourez

■ L’église paroissiale Saint-Idunet

Inscrit monument historique par arrêté le 31/05/1927.
L’église qui comporte une nef de six travées avec bas-côtés, lambrissée en berceau, conserve ses grandes arcades qui pénètrent directement dans les piliers cylindriques. L’une des sablières porte la date de 1544. Le porche latéral, ajouté au siècle suivant, se caractérise par un toit en carène inversée. Sur la sacristie, accolée de l’autre côté de l’église, sont énumérés les prêtres de la paroisse et les fabriciens qui en ont décidé la construction en 1675. La tour est refaite en 1709. De nombreuses têtes humaines ornent les crossettes et les rampants du toit. Outre la statuaire, l’intérieur du bâtiment conserve deux sacraires sculptés, un enfeu avec accolades et pinacles, et un écu aux armes de Nicolas de Laval et de Charlotte d’Aragon, détenteurs de baronnie de Laz. La verrière du chœur garde des fragments d’un vitrail du XVI^e siècle, La Passion et le Jugement dernier.

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Trégourez – La chapelle Notre-Dame-de-Ponthouard

Inscrit monument historique partiellement le 17/02/1928.

La chapelle de Ponthouard avec son calvaire, tous les deux de la fin du XV^e, début du XVI^e siècle, fut en premier lieu dédiée à saint Guézennec, venu du pays de Galles à la fin du V^e siècle. Selon la légende, les marins venaient en pèlerinage en cette chapelle pour le remercier d’avoir avec son frère jumeau, saint Jacut, sauvé un navire et son équipage lors d’une tempête. Depuis le XVII^e siècle, cette chapelle est dédiée à Notre-Dame-de-Ponthouard.
La chapelle en forme de croix latine avec deux chapelles en ailes et un chœur à chevet plat a été peu remanié. Deux piliers aux chapiteaux ornés de têtes sont les vestiges d‘un édifice antérieur. Le clocheton à flèche est accessible par un escalier sur le rampant. La porte ouest, à accolade et à pinacles, est surmontée d’armoiries martelées. Le maître-autel a gardé son retable en bois peint et son tabernacle, et les deux autels latéraux en pierre de taille disposent de leurs piscines gothiques, où le prêtre lavait les objets sacrés. Dans la fenêtre à fleur de lis de l’aile sud, les morceaux d’un vitrail du début de XVI^e siècle illustrent la Transfiguration du Christ. Les armes de la famille de Kergus, qui avait droit de prééminence dans la chapelle, y sont figurées.
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