Plounéventer est une commune du département du Finistère. Elle se trouve à 33 km à l’ouest de la ville de Morlaix dans le pays du Léon.
Mise à jour le 16/07/2024.
■ Des informations sur Plounéventer
Département : Finistère
Arrondissement : Morlaix
Canton : Landivisiau
Intercommunalité : CC du Pays de Landivisiau
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Haut Léon
Gentilé : Plounéventériens, Plounéventériennes
Population : 2 134 hab. (2020)
Densité : 78 hab./km²
Superficie : 27,28 km²
■ Mairie de Plounéventer
Adresse : 2 Rue de la Mairie, 29400 Plounéventer
Position : 48.514893, -4.212458
Altitude : 104 m
Site internet : www.plouneventer.fr
■ Communes limitrophes : Lanhouarneau – Saint-Vougay – Saint-Derrien – Bodilis – Saint-Servais – La Roche-Maurice – Lanneuffret – Plouédern – Trémaouézan – Ploudaniel – Saint-Méen
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Plounéventer vient du vieux breton ploe, paroisse, et de saint Néventer.
En breton, la commune se nomme Gwineventer
■ Histoire de la commune de Plounéventer
Comme sur tout le plateau qui donne sur l’Élorn, des traces du Néolithique ont été trouvées au sud de la communes. Haches polies, nécropoles, menhir ou dolmen attestent une occupation précoce du territoire. Des haches de l’âge du bronze ont été répertoriées à Keriogan, un embryon de ville d’époque celtique avec de nombreux souterrains devenu la ville de Vorganium à Kerillien.
À l’époque des migrations bretonnes, au haut Moyen-Âge, cette agglomération est abandonnée, au profit d’une paroisse bretonne primitive, ou ploe. Dès le XVe siècle, Plounéventer est l’un des hauts lieux léonards de l’artisanat de la toile de lin, dont l’apogée se situe vers 1680. Un groupe de marchands prend alors en main tout se qui touche à la toile, mais aussi le gouvernement de la fabrique paroissiale, appelée aussi le « corps politique ».
Les événements de la Révolution occasionnent quelques troubles, notamment le saccage des statues, d’armoiries et de croix, et plusieurs habitants risquent la guillotine, surtout après la bataille de Kerguidu.
Du fait du régime censitaire, la destinée de la commune est entre les mains des Julods, membres de familles de marchands toiliers du haut Léon, qui tiennent la mairie jusqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale.
En 1878, les bénédictins fondent l’abbaye de Kerbénéat au sud de la commune. La paroisse de Plounéventer englobait Saint-Servais, devenu trève en 1587 et commune en 1792, et Saint-Derrien, paroisse en 1845 et commune en 1882.
En 1948, le territoire municipal perd 200 hectares au profit de La Roche-Maurice, et 20 hectares en 1964 lors de la construction de la base aéronavale.
■ Situation géographique
La position de la mairie de Plounéventer. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de la commune
La stèle christianisée de Quelléron
Moyen Âge
Granit (H. : 210cm)
Carrefour de Qelléron
La stèle de section rectangulaire sommée d’une petite croix au cours du Moyen-Âge, se trouve près de Quelléron, ou Kelléron, le village des voleurs, lieu qui comporte de nombreuses traces de présence humaine.
La croix de Lanveur
Moyen Âge
Granit
La croix de Lanveur, la grande lande, est située près de Letty, sur la route qui mène de Kelléron vers Kroas-Téo, à Saint-Servais, sur la voie reliant Carhaix à l’Aber-Wrac’h. C’est une croix pattée à fût chanfreiné portant à l’ouest une croix curviligne et à l’est une rosette à six pétales comme à Kroas-Ver.
La chapelle Saint-Mélar
1587
Granit et kersantite Loc-Mélar
La chapelle Saint-Mélar dépend à l’origine de la petite seigneurie voisine relevant de la famille de Poulmic, fondue dans Kerouatz en 1638. Le manoir, datée de 1664, compte alors 18 boulins à pigeons. Le sanctuaire, en forme de croix latine, porte l’inscription « S. Melarde. ora. pro. nobis. 1587 », soit Saint-Mélar priez pour nous. 1587. L’autel est antérieur à la dédicace et date de 1564, tandis que le chevet est refait en 1724. Jusqu’à la Révolution, un vicaire de Plounéventer réside à Presbital-Koz, le vieux presbytère, sur la route de Kergroas. L’enclos de l’édifice abrite une croix de granit de 6 mètres de haut, pourvu d’un crucifix à dais, en kersantite.
La croix Sainte-Barbe
1588
Granit et kersantite Carrefour de Keriogan
La croix provient du placitre de la chapelle Sainte-Barbe, à Kerinizan. Don de M. et de Mme Cornic, elle a été remontée à la sortie nord-ouest du bourg à l’occasion de la mission de 1949. Les statues qui ornent le croisillon proviendraient de la croix de Kerdanoc, sur la route de Saint-Servais.
La tombe de François-Louis Soubigou
XVIIe siècle-1867
Sculpteur : Yan Larc’hantec
Kersantite Cimetière
L’angle nord-ouest du cimetière paroissial est occupé par les tombes de la famille Soubigou et de ses alliés. La sépulture de François-Louis Soubigou (1819-1902) se distingue notamment par le buste du sénateur traité en haut-relief par Yan Larc’hantec, sans doute en 1903. François-Louis Soubigou est toujours resté fidèle à son habit de julods inspiré des habits de cour du temps de Louis XIV. Le nom des julots est donné à des individus qui au lieu de s’occuper, au moins d’une manière exclusive, du travail de la terre, exercent une industrie dans la campagne.
■ Le monument aux morts
Le monument aux morts de Plounéventer se trouve auprès de l’église :
84 noms pour la guerre 1914-1918 ;
12 noms pour la guerre 1939-1945 ;
7 noms pour les victimes civiles de 1939-1945 ;
5 noms pour l’AFN ;
3 noms pour la guerre d’Indochine.
■ Blason de la commune
Description
Parti : au premier d’azur à la jumelle d’or ployée, contre-ployée et jointe en abîme, accompagnée de deux fleurs de lys du même, au second d’or à une ombre d’épi de blé, à la tête de cheval de sable contournée, brochant sur l’épi ; le tout sommé d’un chef d’argent chargé de cinq mouchetures d’hermine de sable ; le tout enfermé dans une bordure d’argent chargée de trois chevrons d’azur.
Source : wikipedia.org
