Retiers est une commune du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se trouve en Pays Rennais dans le Guerchais. Elle se situe à 60 km au sud de la ville de Fougèes.
Mise à jour le 07/08/2024.
■ Des informations sur Retiers
Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Fougères-Vitré
Canton : La Guerche-de-Bretagne
Intercommunalité : Roche aux Fées Communauté
Pays historique : Le Pays Rennais
Pays traditionnel : Le Guerchais
Gentilé : Restériens, Restériennes
Population : 4 540 hab. (2021)
Densité : 110 hab./km²
Superficie : 41,38 km²
Adresse de la mairie : 19 bis rue Georges Clemenceau, 35240 Retiers
Position : 47.912392 , -1.378393
Altitude : 64 m.
Site internet : www.retiers.fr
■ Communes limitrophes :
Marcillé-Robert – Visseiche – Arbrissel – Moussé – Drouges – Rannée – Forges-la-Forêt – Martigné-Ferchaud – Coësmes – Le Theil-de-Bretagne
■ Quelques cartes :
■ Toponymie de Retiers
L’origine du nom vient d’une forme latine signifiant « rester », « s’opposer », « résistance ».
En breton, la commune se nomme Rester.
■ Histoire de la commune de Retiers
Le territoire de la commune est très tôt un lieu de passage, comme le confirme la découverte d’une meule portative en grès rose, matériau importé des côtes de l’Armorique, c’est-à-dire du nord de la Bretagne, si ce n’est de plus loin, le site le plus proche étant celui du Trégor. Cet objet du Néolithique est de la même époque que la piste protohistorique dite « des Sauniers ». Le long de cette dernière est érigée, vers la même époque, toute une série de mégalithes dont le plus fameux, à Retiers, est celui de Richebourg.
À l’époque carolingienne, Retiers sert de cadre à un règlement judiciaire rendu par le roi Salomon pour transiger entre l’abbé de Redon et le machtiern Alfred. Le souverain réside « in aula Rester, in pago redonico », lieu qui correspond probablement à l’enceinte du Clos-Bouzard, au sud du bourg, vu ses dimensions importantes.
Au Moyen Âge central, à l’occasion des différentes vagues de défrichements, a lieu une tentative de création de bourg dans la zone de Bourg-Neuf, Villeneuve et Richebourg, toponymes très évocateurs. Le bourg de Retiers serait donc une création relativement récente.
Initialement sous la domination des seigneurs de Coësmes, il passe à la fin du XIIIe siècle sous celle de la famille du Hallay, par le mariage de Catherine de Coësmes avec Guillaume du Hallay. Le dernier seigneur de Retiers, Emmanuel Agathe, marquis du Hallay, survit à la Révolution et est pensionné sur les fonds de l’ordre de Saint-Louis, dont il est grand-croix. Il décède à Paris en 1826.
Tout au long de la Révolution, la commune est résolument du côté des républicains, s’opposant de façon parfois violente aux communes voisines contrôlées par les chouans. Au Gravier, le 19 mai 1795, une troupe de gardes nationaux parvient à surprendre une troupe de chouan venus s’y réfugier. Un chef chouan nommé Juliel Allard est tué. On découvre sur lui plusieurs lettres de Cormatin, mandaté par les princes émigrés pour organiser le soulèvement de Bretagne.
Au début des années 1960, Retiers se développe rapidement grâce à l’implantation des Établissements Bridel dont le siège était auparavant à Martigné-Ferchaud.
■ Situation géographique
La position de la commune de Retiers. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Blason de la commune de Retiers
Description
De gueules fretté de dix pièces d’hermine.
Source : wikipedia.org