Tréméven est une commune du département du Finistère. Elle se trouve en Cornouaille dans le Pays Duig. Elle se situe à 4 km au nord de la ville de Quimperlé.
Mise à jour le 16/08/2022.
Des informations sur Tréméven
Département : Finistère
Arrondissement : Quimper
Canton : Quimperlé
Intercommunalité : Quimperlé Communauté
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Duig
Gentilé : Trémévénois, Trémévénoises
Population : 2 321 hab. ( 2019) – 2 324 hab. (2017)
Densité : 151 hab./km²
Superficie : 15,42 km²
Adresse de la mairie : Place de l’Église, 29300 Tréméven
Site internet : www.tremeven.fr
Communes limitrophes : Querrien – Locunolé – Arzano – Rédéné – Quimperlé – Mellac
Quelques cartes
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Toponymie de Tréméven
L’origine du nom vient de l’ancien breton treb, village, et de saint Mewen, fondateur du monastère de Gaël.
En breton, la commune se nomme Tremeven(-Kemperle).
Histoire de la commune de Tréméven
L’origine du bourg remonte aux siècles précédant notre ère, comme en témoigne la découverte de stèles armoricaines.
Jusqu’aux XIe siècle au moins, Tréméven appartient à la paroisse de Niuliac. La pointe méridionale du territoire provient du domaine concédé par Alain Coignart à la nouvelle abbaye de Quimperlé. Dès le haut Moyen Âge, une motte féodale est élevée sur les bords de l’Ellé.
Tréméven est divisé au Moyen Âge en plusieurs seigneuries dont subsistent les manoirs. L’économie de l’Ancien Régime allie la culture des céréales à la production bovine qui trouve ses débouchés immédiats dans l’activité du proche quartier quimperlois de bouchers de Gorréquer, comme dans les tanneries de la ville.
La Révolution institue une municipalité, mais supprime la paroisse rattachée à Saint-Colomban, puis à Sainte-Croix de Quimperlé. Elle est finalement rétablie par le Concordat.
Au XIXe siècle, l’économie de la commune de Tréméven demeure principalement rurale. La population croît régulièrement, passant de 678 habitants en 1790 à plus de 1 000, une siècle après.
La commune se transforme en cité-dortoir de Quimperlé, et l’habitat se développe principalement à l’extérieur du bourg, le long de la route du Faouët.