Arzano est une commune du département du Finstère. Elle se trouve dans le Vannetais en Pays Bas-Vannetais. Elle est limitrophe avec la ville de Quimperlé.
Mise à jour le 30/11/2023.
■ Des informations sur Arzano
Département : Finistère
Arrondissement : Quimper
Canton : Quimperlé
Intercommunalité : Quimperlé Communauté
Pays historique : Le Vannetais
Pays traditionnel : Le Bas-Vannetais
Gentilé : Arzannois, Arzannoises
Population : 1 397 hab. (2020)
Densité : 41 hab./km²
Superficie : 34,04 km²
Adresse de la mairie : 1 Place de la Mairie, 29300 Arzano
Position : 47.901379, -3.440401
Altitude : 91 m.
Site internet : www.arzano.fr
Communes limitrophes : Locunolé – Guilligomarc’h – Plouay – Cléguer – Pont-Scorff – Rédéné – Tréméven
■ Quelques cartes :
■ Toponymie d’Arzano
Le nom de la paroisse d’Arzano est attesté historiquement sous les formes « Arzennou » en 1148, « Arthou » en 1167, « Arznou » en 1327 et 1387, « Arzenou » en 1380, 1382 et 1516, « Arzano » en 1536 et « Arsanno » en 1630.
Ce toponyme breton Arzano est un anthroponyme composé de arz, « ours » qui qualifie un guerrier vigoureux
, et de gnou « connu, fameux », « qui a la puissance de l’ours ». Il pourrait s’agir du nom d’un seigneur local.
En breton, le nom de la commune est An Arzhanaou.
■ Histoire de la commune d’Arzano
Un certain nombre de silex taillés ont été découverts à l’extrême sud-est de la commune et constituent sans doute le plus ancien témoignages connus d’une occupation humaine dans la région. Si aucun mégalithe n’est à ce jour visible, plusieurs haches polies ont été mises au jour dans la zone qui domine la vallée du Scorff.
À l’époque de la tène, Arzano se trouve à la frontière occidentale du territoire des Vénètes. Celle-ci est solidement fortifiée au niveau de plusieurs promontoires qui surplombent la vallée de l’Éllé. La densité remarquable des stèles armoricaines retrouvées conforte l’hypothèse d’une forte implantation à la fin du premier millénaire av. J.-C.
La paix romaine favorise l’aménagement des plateaux et les indices d’habitats sont nombreux sur un périmètre que traverse deux voies antiques perpendiculaires.
L’Arzano chrétien dépend de l’évêché de Vannes et plus tard du doyenné de Guidel. Lors de l’éclatement de la grande seigneurie de Kemenet-Heboe, au milieu du XIIIe siècle, le château de La Roche-Moysan devient capitale d’un grand fief qui s’étend sur une dizaine de paroisses. En 1380, celui-ci passe, pour plus de quatre cents ans, aux Rohan-Guémené.
À la fin du XVe siècle, le siège de la seigneurie s’installe au château de Tréfaven, à Lorient. Les montres indiquent à la fin du Moyen âge la présence d’une dizaine de manoirs sur le territoire de la commune.
La révolution arrache la paroisse à l’évêché de Vannes et en fait une commune finistérienne. Arzano devient le chef-lieu d’un petit canton, titre que lui contestent en 1791 les habitants de Rédéné. Le Concordat confirme la séparation définitive d’avec le Vannetais.
Au XIXe siècle, la grande propriété prédomine, au bénéfice de familles assez nouvellement implantées. La population, de 1 881 habitants en 1800, connaît une baisse, puis un essor certains sous la monarchie de Juillet et plafonne autour de 1 950 âmes. L’exode rural la fait chuter pendant l’entre deux-guerres, et ce mouvement s’accélère après 1950.
Stabilisée autour de 1 200 habitants, qui refuse le sort d’une simple cité-dortoir, opère depuis 1990 une lente remontée, favorisée par la proximité d’agglomérations comme Quimperlé ou Lorient.
■ Situation géographique
La position de la commune de Arzano. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Blason de la commune
Description
De gueules à la croix endentée d’argent, chargée en chef d’une moucheture d’hermine de sable soutenue d’un croissant du champ, chargée aussi en abîme d’un lion léopardé d’azur armé et lampassé aussi de gueules, et cantonnée en chef de deux mâcles d’or.
Détail
Les blasons de plusieurs familles nobles possédant des fiefs dans la paroisse inspirent ce blason. S’y trouvent les macles des Rohan, seigneurs de la Roche-Moisan, mais aussi l’hermine des Quimerc’h, le croissant des Bizien, le lion des Leslé et la croix endentée des Fraval.
Source: wikipedia.org
