Découvrez le patrimoine religieux du canton de Lesneven dans le Finistère, les églises et les chapelles des communes de ce canton.
Mise à jour le 20/05/2025.
■ Les communes du canton de Lesneven
■ Drennec (Le)
L’église paroissiale Saint-Drien
Date : 1844
Matériau : Granit et pierre
En forme de croix latine, cet édifice est dédié à saint Drien, qui serait en réalité saint Rien, sand Rien en breton. Il est aussi connu sous le nom de saint Adrien, et invoqué pour les maux de ventre et les tranchées. Dans le bâtiment, les boiseries bleues du chœur, datant du XVIIIe siècle, proviennent de la chapelle de Landouzan, et la statue de saint Drien, qui se trouve dans le chœur, vient de la fontaine de Kerfeunteun.
Le Drennec – La chapelle de Landouzen
Date : Vers le XVIe siècle
Matériau : Granit
La chapelle porte sur l’un des contreforts du chœur la date de 1525, mais remonte probablement à une époque plus ancienne. Ses fonts baptismaux seraient la réutilisation d’une cuve gallo-romaine. Ceux-ci ont dix côtés,et, sur certaines faces, apparaissent des dessins.
Trèves de la paroisse du Drennec, Landouzen a été commune de l’an 1790 à l’an VII (1798). Mal entretenue depuis la séparation de l’Église et de l’État, la chapelle tombe progressivement en ruine. Les boiseries entourant l’autel sont transférées à l’église paroissiale, ainsi que la statue de saint Ursin habillé en évêque. La statue de la Vierge avec l’Enfant est conservée à l’église Saint-Jacques de Brest, et celle de sain Pierre a disparu. Les pierres de l’ossuaire servent à réparer l’église de Léchiagat. La chapelle est restaurée par la suite mais reste vide.
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Le Drennec – La chapelle de Loc Mazé
Date : XVe-XVIIIe-XXe siècles
Matériau : Granit
La chapelle de Loc Mazé dédiée à Saint Mathieu, « San Vazé », construite sur un promontoire rocheux au bord de l’Aber Benoît fut un prieuré dépendant du monastère de la pointe Saint Mathieu, et faisait partie de la paroisse de Bréventec dont la patronne « Santez Ventroc » était invoquée pour les maux de ventre. Le missel de l’église de Bréventec, réalisé par les moines de Saint Mathieu et antérieure à 1272, se trouve à la bibliothèque Mazarine à Paris. Après la disparition de l’église de Bréventec, la chapelle de Loc Mazé servit d’église paroissiale jusqu’au rattachement de Bréventec à la paroisse du Drennec en 1792.
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■ Folgoët (Le)
Basilique Notre-Dame
Classé monument historique en 1840.
Date : 1423-1460
Matériau : Kersantite
La construction de cette église collégiale est en partie financée par le duc de Bretagne Jean V. L’ensemble se compose de deux bâtiments en équerre, une nef de cinq tracées avec un chœur de deux travées à chevet plat, et une chapelle en aile, de deux travées. La tour nord abrite un grand clocher gothique du milieu du XVe siècle, surmonté d’une flèche ajourée et cantonnée de quatre clochetons, sur le modèle du Kreisker, à Saint-Pol-de-Léon. La tour sud, inachevée, est surmontée, à la fin du XVIe siècle, d’une campanile de style Renaissance. Incendiée en 108, l’église est immédiatement restauré, puis vendue sous la Révolution. Les paroissiens la rachètent ensuite en 1810, et elle devient église paroissiale en 1829.
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Le Folgoët – La chapelle Saint-Vellé
Inscrit monument historique le 07/10/1975
Date : XVIe-XVIIe siècles-1834
Matériau : Granit
Adresse : Guicquelleau
Cette ancienne chapelle privée du manoir de Guicquelleau devient église paroissiale lorsque celle d’Elestrec est détruite par la foudre au XVIe siècle. Bien qu’agrandie pour l’occasion, l’édifice est rapidement jugé trop petit et surtout trop excentré, à l’écart des voies de communication. En 1829, la collégiale Notre-Dame du Folgoët lui est donc préférée et il redevient simple chapelle. Le clocheton à deux chambres de cloches superposées est recouvert d’un dôme amorti par un lanternon.
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■ Goulven
Église Saint-Goulven
Classé aux monuments historique en 1836.
Date : XVe siècle – 1593-1638
Matériau : Granit et Kersantite
Architecte : Guillaume Kerléroux et Yvon Le Mouden
Cet édifice, à chevet droit éclairé par une grande verrière, porte les dates de 1505 sur le portail et de 1517 sur l’un des piliers. Le porche Renaissance date de 1593, date inscrite sur l’un de ses contreforts. Il est surmonté d’une flèche octogonale de 58 mètres de haut, inspirée de celle de la chapelle du Kreisker, à Saint-Pol-de-Léon.
En 1636, l’architecte landernéen Yvon Le Mouden prend la succession de Guillaume Kerléroux. Deux ans plus tard, le 30 juin 1638, les travaux sont terminés. Cette église fait partie des premiers édifices du Finistère classés parmi les monuments historiques à la suite de la visite de Prosper Mérimée, alors conservateur de cette administration.
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Goulven – La chapelle de Pénity
Date : XVIe siècle-1670
Matériau : Granit
Adresse : Pénity
Selon la légende, troublé par la renommée que lui valaient sa sainteté et ses miracles, Saint Goulven décida par humilité de se retirer dans la solitude et se construit à cet endroit un modeste ermitage en pierre appelé en breton « pénity ». Ainsi une chapelle fut bâtie selon la tradition, à l’emplacement même de l’ermitage. Remanié à plusieurs reprises, le monument actuel date du XVIe siècle (avec son clocheton à dôme assorti d’un lanternon).
La porte latérale est particulièrement ouvragée avec des arcs en accolades épanouies en fleurs de lys et de chaque côté deux médaillons circulaires de têtes d’hommes tonsurés et barbus. À l’intérieur, on peut voir plusieurs représentation de Saint Goulven.
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■ Guissény
■ L’église paroissiale Saint-Sezny
Date : XVIIIe siècle
Architecte : Pierre Tréguer
Matériau : Granit
L’église actuelle est entreprise en 1700. Le 4 août 1720, la nef est achevée et la construction du chœur, des ailes et de la sacristie revient à Sébastien Roussel, artisan de Lesneven. L’édifice comprend une nef de quatre et cinq travées, du sud au nord, deux ailes formant un faux transept et un chœur à bas-côtés s’achevant sur un chevet plat.
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■ Kerlouan
L’église paroissiale Saint-Brévalaire
Date : 1864
Architecte : Trischler
Matériau : Granit
Cette église, de style néo-gothique, en vogue au XIXe siècle, est formée d’une nef de cinq travées avec bas-côtés, d’un transept et d’un chœur de deux travées. Trois grands vitraux de Léopold de Lobin et douze autres, plus petits, de Léon Payan, figurent des scènes de la vie des saints bretons. La nef est soutenue par des colonnes dont les chapiteaux sont ornés de feuillages sculptés. L’édifice, dessiné par un architecte brestois, est surmonté d’un clocher de type léonard, à deux chambres de cloches et deux galeries. Cette église paroissiale est consacrée un an après sa construction.
Kerlouan – La chapelle Sainte-Anne
Date : 1864
Architecte : Trischler
Matériau : Granit
Cette église, de style néo-gothique, en vogue au XIXe siècle, est formée d’une nef de cinq travées avec bas-côtés, d’un transept et d’un chœur de deux travées. Trois grands vitraux de Léopold de Lobin et douze autres, plus petits, de Léon Payan, figurent des scènes de la vie des saints bretons. La nef est soutenue par des colonnes dont les chapiteaux sont ornés de feuillages sculptés. L’édifice, dessiné par un architecte brestois, est surmonté d’un clocher de type léonard, à deux chambres de cloches et deux galeries. Cette église paroissiale est consacrée un an après sa construction.
Kerlouan – La chapelle Saint-Égarec
Date : XVe siècle
Matériau : Granit et pierre
Adresse : Saint-Égarec
Cette chapelle de style gothique flamboyant, est construite à la demande des seigneurs de Coamenech, dont le fief est situé à Plouider. Elle possède une nef basse aux arcades surbaissées, et il reste quelques traces d’une terrasse surmontant un porche, sur la façade ouest. En 1917, le 13 avril, son clocher est abattu par la foudre et n’est jamais reconstruit. Elle abrite un enfeu des seigneurs de Kerivoas et plusieurs statues anciennes, dont celle de sainte Marie Madeleine, saint Jean-Baptiste, saint Corentin et saint Égarec. Pendant la Révolution, le chapelain, l’abbé Guillaume Péton, refuse de prêter serment et se réfugie chez un paysan du village, Guillaume Abautret. Dénoncé, il est arrêté en mêle temps que le vicaire de la paroisse, l’abbé Habasque, et les deux prêtres sont emprisonnés à Brest, puis guillotinés sur la place de Lesneven, le 14 avril 1794, soit le 28 germinal de l’an II. Les Kerlouanais qui les ont hébergés sont déportés.
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■ Kernouës
L’église paroissiale Saint-Eucher
Date : 1777
Architecte : Jean-Pierre Hardi et Pierre Besnard
Entrepreneur : Claude Julien de Kericuff
Matériau : Granit
De plan rectangulaire, l’édifice dessiné par deux ingénieurs des Ponts et Chaussées comprend une nef de cinq travées avec deux bas-côtés et un chevet plat. Le clocher, à deux chambres de cloches, se termine par un lanternon Renaissance. La porte du confessionnal, qui date du XVIIIe siècle, est sculptée d’un médaillon de sainte Madeleine agenouillée devant un crucifix et un crâne.
Kernouës – La chapelle Notre-Dame de la Clarté
Date : 1837
Matériau : Granit
Adresse : Route de la chapelle
Ce petit sanctuaire, appelé Itroun Varia Sklerder en breton, a donné son nom à une importante abbaye de Cornouailles, l’abbaye de Sklerder, fondée en 1843 sur leur domaine de Trelawne par la famille Harding. Cette famille est convertie au catholicisme par l’abbé Hamelin, émigré pendant la Révolution, ancien tuteur de l’avocat lesnevien Agathon Le Flo.
Les Harding résident en Bretagne, à Saint-Pol-de-Léon, de 1810 à 1830. L’ancien chapelain de Trelawne, l’abbé Chauvel, devenu recteur de Kernouës en 1835, fait rebâtir en 1837 la chapelle détruite un an plus tôt par un incendie. Resté en relation avec les Harding, il obtient d’eux une aide financière pour la reconstruction d’un édifice que ceux-ci avaient découvert et aimé lors de leur séjour breton.
En raison de leur ferveur pour cette petite chapelle, ils donnent son nom à l’établissement qu’ils fondent, lequel prend de l’importance et devient bientôt une grande abbaye. À côté de la porte, une fontaine sacrée, probablement pré-chrétienne, prend sa source sous l’édifice. Elle avait gardé de ses vertus païennes le pouvoir de guérir les jeunes enfants qui tardent à marcher.
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■ Lanarvily
L’église Saint-Gouesnou
Date : XVe siècle 1856
Matériau : Granit, schiste
Les premières traces de l’église Saint-Gouesnou remontent au XVe siècle, elle est restaurée en 1856, ne gardant de l’ancien édifice que la sacristie et une belle porte renaissance et peut-être le pignon du transept sud abritant dans sa niche à coquille une ancienne statue de saint Gouesnou. L’église abrite une vierge à l’enfant en bois polychrome du XVe siècle, ainsi qu’une imposante peinture représentant une scène de la crucifixion, tableau que la famille seigneuriale de Lescoat aurait acquise et offerte à la paroisse.
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■ Loc-Brévalaire
L’église paroissiale Saint-Brévalaire
Date : XIVe – XVIe siècle
Matériau : Granit
L’église est reconstruite au XVIe siècle avec des éléments datant pour partie des XIVe et XVe siècles. Les pierres qui la constituent proviennent à la fois de l’ancien sanctuaire et d’une chapelle dédiée à sainte Edeltrude située à Forestic, à Plouvien. Le porche de la façade sud est réalisé en 1698. Au sommet du clocher, les armes des seigneurs de Kernaëret sont sculptées en relief. Le bâtiment subit une réfection complète en 1770 et d’importants travaux en 1910. Le pardon du saint a lieu le dimanche situé entre le jeudi de l’assomption et le dimanche de la Pentecôte.
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■ Ploudaniel
L’église paroissiale Saint-Yves
Date : 1860
Architecte : Joseph Bigot
Matériau : Granit et pierre
Cette église paroissiale est conçue par l’architecte diocésain Joseph Bigot (1808-1894), et consacré le 16 septembre 1862. Elle est d’abord dédiée à saint Guinien, ermite du VIIe siècle, compagnon de saint Arnec et frère du roi breton Judicaël, avant de prendre saint Yves pour patron. Des vitraux historié représentent les scènes principales de la vie de ce saint, à qui l’évêque Arnec avait promis de céder tout le terrain qu’il pourrait parcourir en une nuit. Guinien prend alors un cheval et s’élance depuis la tour Saint-Éloi. Grâce à ce subterfuge aérien, il couvre toute la paroisse. Le clocher, élancé, à trois chambres de cloches et trois galeries, date de 1861.
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Ploudaniel – La chapelle Saint-Éloi
Inscrit aux monuments historique le 03/06/1932
Date : XVIe-XVIIe siècles
Matériau : Granit
Adresse : Saint-Éloi
Cette chapelle pourvue d’une nef de quatre travées avec un bas-côté et un chevet plat est surmonté d’un clocher de type léonard. Dédiée à saint Éloi, patron des forgerons et invoqué pour la protections des chevaux, la chapelle faisait l’objet, chaque 24 juin, d’un pèlerinage de chevaux. Celui-ci s’avérait d’autant plus important que l’élevage des chevaux était très développé dans la région.
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Ploudaniel – La chapelle Sainte-Pétronille
Date : 1588
Matériau : Granit et pierre
Adresse : Sainte-Pétronille
Cette chapelle se compose d’une nef de trois travées avec un bas-côté, un transept et un chœur. L’aile sud sert de sacristie, et le pignon ouest est surmonté d’un petit clocher-mur. Pétronille est le nom d’une sainte romaine, ayant vécu au temps de saint Pierre, dont elle serait la fille, mais c’est aussi, selon la tradition, celui de la sœur de saint Goulven, morte à la suite d’un accès de fièvre. Il se peut que l’une se soit substituée à l’autre, car la patronne de cette chapelle était invoquée contre les fièvres, nombreuses dans la région à cause de la présence de marais. Outre la statue de cette sainte, également appelée Périne ou encore Pérounel, en breton, la chapelle renferme une pietà, un groupe de sainte Anne et les statues de saint Yves, de saint Philomène et de sainte Apolline.
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■ Plouguerneau
L’église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
Date : XVIe-XIXe siècle
Matériau : Granit
Architecte : Joseph Bigot
L’église actuelle remplace un édifice ancien devenu délabré et dont il ne subsiste que le clocher. En 1850, l’architecte Joseph Bigot est retenu pour la construction.
Plus grande que l’ancienne, l’église paroissiale actuelle est très vaste. A l’intérieur neuf arcades à plein cintre séparent la nef des bas-côtés. Au transept figurent trois autres arcades de même genre. Toutes les fenêtres sont également pleinement cintrées, sauf les trois du chevet qui ont une ogive.
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L’église Notre-Dame de Lilia
Date : 1874-1975-1954
Matériau : Granit et béton armé
Adresse : Bourg de Lilia
L’église est construite avec les pierres de l’ancienne chapelle Saint-Karan de Saint-Cava et bénie le 29 août 1875. L’édifice en forme de croix latine s’achève sur un chevet à pans coupés. Un nouveau clocher en béton armé s’y dresse. Elle contient une statue de Michel Le Nobletz. Lilia est devenu paroisse en 1943 par ordonnance épiscopale.
Plouguerneau – La chapelle du Grouanec
Inscrit monument historique le 18/10/1926
Date : XIIIe-XXe siècle
Matériau : Granit
Adresse : Le Grouanec
Mise à part la nef, du XIIIe siècle, l’église est rebâtie et agrandie au XVe siècle et en 1503. Elle s’ouvre sur un porche latéral, suit un plan en tau et s’achève sur un chevet plat. Un puissant arc diaphragme isole la nef du chœur, légèrement en saillie et délimité à gauche par deux piliers octogonaux à chapiteaux datant du XIVe siècle.
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Plouguerneau – La chapelle du Traon
Date : XVIe-XVIIIe siècle
Matériau : Granit
Adresse : Le Traon
La chapelle dépend de la maison de Kergadiou, sise au manoir de Rannorgad, à un kilomètre à l’est. Quoique le pignon à crochets du chevet semble plus ancien, l’architecture de la chapelle est marquée par la Renaissance. La porte à fronton triangulaire de la longère nord porte la date de 1572. Deux autres dates indiquent l’époque des restaurations : l’une, gravée sur la porte sud, est réalisée en 1757 ; l’autre, inscrite sur le portail extérieur, remonte à 1768.
Plouguerneau – La chapelle Saint-Michel
Date : 1707-1828
Matériau : Granit
Adresse : Saint-Michel
Saint-Michel est de longue date un lieu de pardons et de pèlerinages. La chapelle dédiée à saint Michel archange dépend de la paroisse de Tremenac’h jusqu’à ce qu‘elle soit annexée à celle de Plouguerneau. Deux fontaines de dévotion y coulent, l’une au pied de l’autel, l’autre au nord de la grève qui porte son nom : Aotig-ar-Feunteun, la petite grève de la fontaine. En 1606, Michel Le Nobletz s’installe dans un ermitage près de la fontaine et y passe une année dans la plus stricte ascèse. Dès lors, les fidèles viennent vénérer non plus l’archange mais l’ermite évangélisateur. La chapelle, reconstruite en 1707, ruinée à la Révolution, est restauré en 1828. Un nouveau pardon est crée à la fin du XIXe siècle. Il est célébré chaque année au début du mois de juillet, le pardon traditionnel ayant lieu en septembre.
Plouguerneau – La chapelle Saint-Pol-Aurélien
Date : XVIe siècle
Matériau : Granit et schiste
Adresse : Prad-Paol
Cette chapelle rappelle le passage de saint Pol-Aurélien et de ses douze compagnons. La légende dit qu’il fit jaillir trois sources pour désaltérer ses disciples en frappant trois fois le sol de son bâton. Elles existent de fait toutes les trois : l’une sous la chapelle, la deuxième devant, la troisième dans la prairie qui borde le chemin. Une autre légende raconte que le saint aurait décapité un dragon dont la tête aurait rebondi trois fois, donnant naissance aux sources. Mais la vie de saint Pol-Aurélien, rédigée en 884, situe le combat avec le dragon sur l’île de Batz. En réalité, Prad-Paol illustre la passage du culte païen des eaux au culte chrétien des pierres.
Plouguerneau – La chapelle Sainte-Anne
Date : XVIe-XVIIIe siècles
Matériau : Granit
Adresse : Sainte-Anne
La chapelle est édifiée non loin de la voie romaine qui se dirige vers le port du Koréjou, sous la dépendance du manoir d’Enez-Kadeg, encore appelé Ar C’hoz maner, le vieux manoir. Elle abrite deux statues anciennes de sainte Anne et de la Vierge et des vitraux modernes de J.-P. Le Bihan. Il ne reste du manoir que quelques éléments du XVe siècle intégrés à un bâtiment neuf.
Plouguerneau – La chapelle Saint-Claude
Date : XVIe-XIXe-XXe siècles
Matériau : Granit
Adresse : Keroudern
À l’origine simple oratoire domestique, la chapelle dépend du manoir de Kerodern, domaine de la famille Le Nobletz. Elle est déjà attestée en 1577, à la naissance de Michel Le Nobletz. Son père Hervé, l’un des quatre notaires royaux du Léon, veut en faire un puissant prélat. Michel préfère l’ascèse et part évangéliser le Léon et la Cornouaille avant de mourir au Conquet en 1652.
La chapelle double de taille en 1860, étend son influence sur tout le Leuré et le Zorn et célèbre des offices religieux. À nouveau agrandie en 1940, elle est ensuite ramenée à sa taille actuelle. Une statue moderne de Michel Le Nobletz y côtoie trois statues du XVIe siècle, dont celle de saint Claude, évêque de Besançon au VIIe siècle.
Plouguerneau – La chapelle Saint-Laurent
Date : XVe-XIXe siècle
Matériau : Granit
Adresse : Saint-Laurent
La chapelle est construite entre le XVe et le XVIe siècle, comme en témoigne une inscription sur la pierre du clocher, et dédiée à Notre-Dame de Pitié. En 1729, l’église de Plouguerneau remplace l’église ensablée de la paroisse de Tremenac’h. Elle est alors placée sous le patronage des martyrs saint Laurent et saint Étienne et surnommée Lann ar Verzer, chapelle de la martyre. Le village de Saint-Laurent est à la suite rebaptisé Tremenac’h vihan, le petit Tremenac’h. La porte au pignon du clocher est probablement reprise au XVIIIe siècle, et l’ensemble du sanctuaire remanié en 1863.
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■ Plouider
Plouider – La chapelle Notre-Dame
Date : 1879
Matériau : Granit
Adresse : Rue de la chapelle
Cette chapelle, construite dans le style néo-gothique, courant à la fin du XIXe siècle, était le lieu de célébration d’un grand pardon en décembre, avec trois jours consécutifs de prières, appelés triduum. Les nombreux ex-voto qui ornent les murs témoignent de la dévotion dont elle était l’objet. Selon la tradition, une vieille maison du bourg, à proximité de cette chapelle, aurait l’un de ces petits hôpitaux de campagne où étaient reçus les malades et les pauvres.
Plouider – La chapelle Saint-Fiacre
Date : 1564
Matériau : Granit
Adresse : Pont du Châtel
Cette chapelle datée de 1564 est dédiée à Saint Fiacre, ermite d’origine irlandaise vivant au XIIe siècle (c’est le patron des jardiniers). Le clocher de type Beaumanoir, architecte trégorois est accosté de contreforts ornés de niches et d’une tourelle d’escalier circulaire. Au-dessus de la galerie en encorbellement se superposent deux chambres de cloches surmontées d’un beffroi original. À l’est, on entre par un joli porche à colonettes soutenant un toit de pierre à double pente. La façade nord est percée d’une étroite fenêtre.
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■ Saint-Méen
L’église paroissiale Saint-Méen
Date : 1838-1867
Matériau : Granit
Cette église est surmontée d’un clocher dont la partie inférieure est datée de 1838, et la partie supérieure, dressée sur les plans de l’architecte diocésain Joseph Bigot, de 1867. Cet édifice, en forme de croix latine, présent un chevet et des ailes terminées en trois pans. Il abrite plusieurs statues anciennes, dont celles de saint Méen, un groupe de sainte Anne et un saint Isidore. La porte en kersantite, sculptée dans le style gothique, est un réemploi.
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■ Trégarantec
L’église paroissiale Saint-Théarnec
Date : 1684-XIXe siècle
Architecte : Ernest Le Guerranic
Matériau : Granit
Cette église a été en grande partie rebâtie au XIXe siècle, après l’incendie qui détruisit l’édifice antérieur dans la nuit du 17 au 18 août 1887. Seul le clocher provient de cet édifice, et il est daté de 1684. De type léonards, il présente une galerie à balustres sur une corniche en encorbellement, surmontée de deux chambres de cloches superposées. Outre la travée du clocher encastré, cette église comporte une nef de trois travées avec bas-côtés, terminée par un chevet en hémicycle. Les bas-côtés sont divisés en deux dans chaque travée, et des colonnes alternent avec des piliers carrés pour supporter les arcades.
Trégarantec – La chapelle Jésus
Date : 1695-1714-1891
Matériau : Granit
Adresse : Chapelle Jésus
Bâtie en 1695, chapel Jesuz est à l’origine un simple oratoire érigé pour exposer, aux pèlerins se rendant au pardon de Notre-Dame du Folgoët, les reliques de saint Earnec, patron de la paroisse de Trégarantec. En 1708, avec l’approbation du Pape et de l’évêque, y est établie la confrérie du Saint nom de Jésus dotée d’indulgences et de privilèges. L’oratoire devient un lieu de grande dévotion dont la renommée s’intensifie à l’occasion d’un évènement miraculeux. Le manoir voisin de Pratanlouët ayant pris feu, ses propriétaires, invoquant le nom de Jésus, firent le vœu, si l’incendie s’arrêtait d’offrir une terre au profit de la chapelle, le miracle s’accomplit. De plus en plus fréquentée, la chapelle est agrandie en 1714. Survivant aux vicissitudes de l’histoire, elle sera plusieurs fois remaniée et restaurée.
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