Le patrimoine religieux du canton de Landivisiau

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Classé aux monuments historique le 19/11/1910
Date : Fin du XVI^e-début du XIII^e siècles
Matériau : Granit
Le cadastre de 1824 fait apparaître l’église comme inscrite dans une structure carrée. Si aucun élément de l’édifice ne semble antérieur à 1567, les archives attestent la présence d’un bâtiment à une date plus reculée. Pendant deux cent ans cinquante ans, les dons, rentes et legs de toutes sortes permettent au conseil de fabrique de modifier et d’agrandir l’église. Le clocher-porche date de 6 octobre 1570, suivant l’inscription en lettres gothiques sur le pilier sud-ouest. Le côté ouest est muré, et la porte condamnée. Ce type de clocher, extérieur au reste de l’édifice, et dont le prototype est celui le Lochrist, est bien représenté dans le haut Léon, à Lambader, à Landivisiau ainsi qu’à Lampaul-Guimiliau. Frappé par la foudre à plusieurs reprises, il a été écourté de 3 mètres depuis sa création.
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Inscrit partiellement (chevet et porche) monument historique le 03/06/1932
Date : XVII^e siècle-1878
Architecte : Édouard Puyo
En forme de croix latine, l’église paroissiale a fait l’objet d’une reconstruction massive en 1878-1880, conservant de l’édifice précédent le porche latéral et le chevet. Sur le clocher, à flèche octogonale et clochetons d’angle, figure le millésime 1879.
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Matériau : Schiste
Adresse : Kerfaven Menguen
Les premières fondations de cette petite chapelle de plan rectangulaire remontent probablement au XVI^e siècle, mais l’édifice a subi de nombreuses réfections. Cette chapelle dépendait autrefois du manoir de Notéric. Selon la légende, saint Visias aurait la vertu de faire marcher les enfants.

Date : 1869
Matériau : Granit
Adresse : Saint-Jacques
ur l’emplacement d’une première chapelle en mauvais état, est construit en 1869 un édifice de style gothique destiné à abriter les reliques de saint Jacques remises par le pape Pie IX au comte de Kerouatz. Lieutenant de vaisseau, ce dernier devait proposer son bateau en refuge pour le pape lors des troubles à Civita-Vecchia, dans les États pontificaux. À cette occasion, il put lui demander d’honorer la chapelle de son domaine. La nouvelle chapelle Saint-Jacques, dont les pierres de taille sont très majoritairement en granit de Cléder, abrite un maître autel en marbre de Yan Larc’hantec, et trois bénitiers en kersantite. Un ensemble de gargouille ponctue les angles du monument.

Classé monument historique le 26/10/1926
Date : 1533-1679
Matériau : Granit
L’église paroissiale pourrait avoir été édifiée sur l‘emplacement du monastère de Paul-Aurélien, éponyme de la paroisse. La date la plus ancienne qui ait été relevée, 1533, est celle du porche. La construction s‘échelonne ensuite du clocher, en 1573, à la sacristie, datée de 1679. Cent cinquante ans de travaux, de création et de transformation démontrent la richesse économique de la commune à cette époque, due entre autres à la prospérité de l’activité toilière qui permet de financer es travaux sur une aussi longue durée. Les architectes et artistes locaux ont su s’inspirer des œuvres de Delorme, de Lescot, de Rubens, de Spranger et d’Androuet du Cerceau.
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Matériau : Schiste et Granit
Adresse : La Salle
L’essor du culte de sainte Anne dans le sillage du grand pèlerinage, alors récent, de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan) a probablement encouragé la construction du sanctuaire. Par ailleurs, l’étendue de la paroisse de Lampaul-Guimiliau et l’implantation excentrée vers le nord de son bourg éloignaient les habitants des villages du sud de leur église. Cette situation a sans doute contribué à l’édification d’une chapelle dans ce quartier appelé Judée. La chapelle est un édifice en forme de croix latine bâtie en moellons de schiste, les ouvertures étant encadrées de granit. Le blason de la famille de Brézal est gravé sur les pignons est et ouest, ainsi que sur le calvaire voisin, rappelant l’influence de cette famille, dans le fief de laquelle devait se trouver la chapelle.

Inscrit monument historique le 01/06/1927.
Date : XVI^e-XVII^e siècles
La pierre de dédicace date la consécration de l’église du 7 juillet 1577, et l’inscription latine apposée sur la frise surmontant l’architrave indique que la tour est fondée le 5 juillet 1591. Le clocher allie à un profil encore médiéval une ornementation classique, et quelques-uns des crochets de la pyramide se découpent en masques humains. La plus grosse cloche, qui compte parmi les douze plus anciennes du département, porte en caractères gothique le millésime 1552. Les autre cloches sont fondues en 1773 et 1848.

Classé monument historique le 09/04/1934
Date : Deuxième moitié du XVII^e siècle
Matériau : Granit
L’ensemble de l’édifice est en forme de croix, avec une nef de trois travées à collatéraux, un transept et un chœur polygonal. Le clocher date de 1589, mais l’église a été modifiée à plusieurs reprises au XVII^e siècle. Le chevet à noues multiples, de type Beaumanoir, est dû au maître d’œuvre Jean Le Bescont et date de 1681.
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Date : 1635-1681-1840
Matériau : Granit
L’architecture de l’église Saint-Pierre se serait inspirée de celle du château de Kerjean qui se trouve à proximité. Sa tour carrée, semi-encastrée, s’élève au-dessus d’un porche orné de niches à fronton triangulaire. Trois volées différenciées se chevauchent ensuite. La première comporte trois ouvertures accolées, en arc surbaissé, couronnées de corniches moulurées. La deuxième se compose de trois niches oblongues à culots et dômes saillant. Trois consoles surplombent le dernier élément pour supporter un entablement accessible par une porte en plein cintre. La flèche est flanquée de quatre clochetons. Les pignons sont couronnés d’une crête de pierres taillées, ornées d’un motif saillant et prolongées par des corbelets à tête de lévrier. D’après l’inscription qu’elle porte, une des cloches a été fondue dans le cimetière de Plougar en 1745, puis refondue à Brest en 1847.
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Date : 1587
Matériau : Granit et kersantite
Adresse : Loc-Mélar
La chapelle Saint-Mélar dépend à l’origine de la petite seigneurie voisine relevant de la famille de Poulmic, fondue dans Kerouatz en 1638. Le manoir, datée de 1664, compte alors 18 boulins à pigeons. Le sanctuaire, en forme de croix latine, porte l’inscription « S. Melarde. ora. pro. nobis. 1587 », soit Saint-Mélar priez pour nous. 1587. L’autel est antérieur à la dédicace et date de 1564, tandis que le chevet est refait en 1724. Jusqu’à la Révolution, un vicaire de Plounéventer réside à Presbital-Koz, le vieux presbytère, sur la route de Kergroas. L’enclos de l’édifice abrite une croix de granit de 6 mètres de haut, pourvu d’un crucifix à dais, en kersantite.

Date : XVI^e-XIX^e siècles
Matériau : Granit et micaschistes
L’église Saint-Pierre, construite dans la première moitié du XVII^e siècle, remplace un édifice élevé au XIV^e et XV^e siècles. Le mur extérieur du transept sud révèle la recherche apportée à la construction des murs au XVII^e siècle. Un contrefort le date de 1666. Le porche latéral classique est surmonté d’une chambre d’archives, encore appelée « chambre forte » ou « chambre du trésor ». Le clocher léonard à deux galeries date de 1709. de 1860 à 1865, l’église est agrandie selon les plans d’Édouard Puyo , architecte à Morlaix. Des baies sont alors percées et le mur rehaussé.
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Date : Première moitié du XV^e-XIX^e siècle
Matériau : Granit
Adresse : Lambader
La chapelle Notre-Dame-de-Lambader date de la première moitié du XV^e siècle. Avant cette époque, elle aurait subi trois rénovations. Au XIX^e siècle, elle est démontée, puis remontée selon les plans de 1875-1877. On doit sa restauration à la persévérance du Vicomte de Réals, maire de Plouvorn. La chapelle est bénie le 9 septembre 1877. La tour et la flèche sont achevées en 1881 par Jean-Louis Le Naour, entrepreneur originaire de Quimper.
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Date : XVI^e siècle
Matériau : Granit
L’église paroissiale est vraisemblablement à l’origine de celle du manoir de Kerauby. Le cadastre de 1824 situe, en effet, les « terre de Monsieur saint Derrien » dans le prolongement de celles de Keraudy, et une allée permet de joindre le manoir de Keraudy-Bras au sanctuaire. Le pignon occidental de celui-ci est sommé d’une chevronnière dont les corbeaux représentent au nord un lion et au sud un dragon, peut-être en référence au diocèse du Léon d’une part et à la légende de saint Derrien d’autre part. Une représentation de la Vierge à l’Enfant surplombe la porte cintrée. De l’ancienne chapelle, reconstruite et agrandie en 1853, seul le clocher-mur du XVI^e siècle a été conservé.
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Date : 1618-1679-1702
Matériau : Granit
De plan rectangulaire, cette église comprend une nef de trois travées avec bas-côtés et clocher encastré, ainsi qu’un transept terminé par un chœur à trois pans de type Beaumanoir. Le clocher, à une galerie et surmonté d’un lanternon, date pour la partie basse de 1618 et pour la partie supérieure, refaite, de 1702. Le portail méridional porte la date de 1679 et ses chapiteaux ioniques présentent des volutes très développées. Par ailleurs, la façade sud est éclairée par deux fenêtres gothiques à pignons aigus dont les rampants de l’une est ornés de crossettes.

Date : 1882
Matériau : Granit
Adresse : Pen ar Guer
Cette chapelle présente un plan rectangulaire et un chevet plat aveugle. Elle renferme un saint Jean-Baptiste et un saint Joseph. Elle possédait également une pietà, qui se trouve désormais dans l’église Saint-Sauveur.

Classé aux monuments historique le 27/03/1914
Date : Vers le XVI^e
Matériau : Granit
Le premier édifice est une chapelle des seigneurs de Leslem, construit dit-on, vers le milieu du XIII^e siècle, au retour de la croisade de Vincent de Plœuc. Il y a sans doute eu confusion avec Payen de Leslem, croisé en 1248, car les Plœuc ne sont devenus seigneurs de Leslem qu’après les Du Chastel. La chapelle Saint-Servais fut érigée en succursale de Plounéventer par l’évêque du Léon, Rolland de Neuville, sous le rectorat d’Allain de Poulpry, en 1587. Sous celui d’Yves Coque, le 27 octobre 1678, Saint-Servais devient trève à part entière, c’est-à-dire qu’en plus des mariages et des enterrements on peut désormais y célébrer les baptêmes. Le chevet de l’église porte la date de 1688. Le porche latéral sud comporte, au dessus de l’ouverture en plein cintre, deux portes murées, dont l’une est datée de 1707. L’enclos a conservé son ossuaire portant la date de 1643.
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Date : XVI^e-XVII^e siècles
Matériau : Granit
L’église de Saint-Vougay comprend une nef de six travées avec bas-côtés et un chœur à chevet plat. Au sud, au droit de la première travée, chapelle des fonts, et, au droit de la seconde, clocher-porche. Elle remonte au XVI^e siècle. Elle fut agrandie par l’abbé Richard Miorcec, recteur de Saint-Vougay, vers 1628, puis reconstruite en grande partie en 1834 par le recteur Yves Le Saout. Le clocher, de type Léonard, date du XVII^e siècle et est à rapprocher de celui de Plouzévédé. Il comporte une haute tour à deux étages de cloches et deux galeries, le beffroi est amorti par une flèche octogonale. Le porche, sous le clocher, est voûté d’arêtes et son arcade est surmontée d’un fronton cintré. L’intérieur, du type à nef obscure, est lambrissé. Les grandes arcades reposent sur des piliers cylindriques sans chapiteaux, au bas de la nef, et sur des piliers à chapiteaux du XVI^e siècle, au haut de la nef.
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Classé monument historique le 23/03/1943
Date : XVI^e-XVII^e-XVIII^e siècles
Matériau : Granit
La construction de cette église s’étend sur quatre campagnes de travaux. La nef et le porche méridional, daté de 1514, remontent au XVI^e siècle ; le premier transept et le reste de la nef datent de la première moitié du XVII^e siècle ; le second transept et le chœur sont construits entre 660 et 1664, sous la direction du maître d’œuvre Guillaume Kerlezroux ; et enfin, le clocher est érigé entre 1728 et 1735. Le chevet, de type Beaumanoir à noues multiples, est décoré d’une frise sculptée où alternent des masques composés d’éléments géométriques et des scènes issues de légendes locales ou de fabliaux. La sacristie, de plan octogonal, rappelle celle de Bodilis avec son toit à l’impériale.
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Inscrit monument historique le 31/07/2015.
Date : XVII^e-XIX^e siècle
Matériau : Granit et schiste
Adresse : Bourg de Saint-Cadou
Cette église est édifiée entre 1650 et 1663, à l’exception du clocher, érigé entre 1707 et 1719, des collatéraux et du porche, qui sont ajoutés à l’ensemble au XIX^e siècle. Elle est succursale de Sizun en 1748 avant de devenir église paroissiale. Le chœur à noues est de type Baumanoir. Le clocher présente une chambre de cloches amortie par une flèche à arêtes garnies de crochets. Des contreforts soutiennent une galerie classique en fort encorbellement. Au-dessus du portail occidental se trouve un ange-console portant une statue de saint Cadou, assimilé à Cadoc, saint du Pays de Galles et ancien abbé de Llancarfan au VI^e siècle, représenté en évêque dans une niche à coquille.

Inscrit monument historique le 31/07/2015.
Date : 1633-1677-1727
Matériau : Granit
Adresse : Loc Ildut
Cette chapelle est érigée en forme de croix, sans collatéraux. Elle possède un chevet polygonal mais, depuis la reconstruction du pignon ouest, elle est privée de clocheton. Saint Ildut est l’ancien maître de saint Divy et de saint Paul Aurélien et le mobilier de la chapelle comprend une statue en bois de son patron. Un bas-relief y représentait sainte Geneviève tenant un cierge allumé entre un diablotin, tentant de l’éteindre avec un soufflet, et un ange descendu du ciel pour le raviver. Désormais, ce bas-relief se trouve dans l’église Saint-Suliau. Le pardon de saint Ildut a lieu le dernier dimanche de juillet et offre une occasion au Sizuniens de revêtir le costume traditionnel local.